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L’orage qui vient, Louise Mey

Par Maliae
L’orage qui vient, Louise Mey

Résumé : Mila a 15 ans. Depuis la Rétractation, elle vit avec sa mère et les autres femmes du Hameau. Cette communauté de femmes, solidaire et isolée se pensait à l’abri de la violence et de la folie qui ont ravagé le monde d’Avant. Mais le Hameau est menacé, et Mila va devoir laisser parler sa vraie nature…

Avis : J’ai découvert Louise Mey avec « la deuxième femme », un thriller adulte. Ici c’est une histoire Young Adult. Mila, 15 ans, vit au Hameau, avec d’autres femmes et les enfants. Mila adore son village, les gens qui y vivent, l’entraide des femmes, le monde qu’elles se sont crée un peu loin de tout. Mais voilà, un jour, le Hameau est menacé et Mila va tout faire pour le protéger.

J’ai adoré cette lecture. On découvre la vie de Mila et du Hameau, et c’est une vie tranquille, douce, où les femmes et les enfants n’ont pas besoin d’argent, où toutes s’entraident et se soutiennent. Elles prennent les décisions ensemble, et ne vont en ville qu’une fois par saison. Leur Hameau est caché, façon de se protéger. Je me suis beaucoup attachée à Mila et aux autres femmes, bien que leur naïveté va mettre en danger le Hameau, leur solidarité est belle. J’ai parfois eu du mal à reconnaître les personnages, il y en a beaucoup et je ne savais pas toujours qui était qui, mais à part ça, l’histoire est vraiment super et les relations très belles. Le Hameau n’est pas sans dispute, mais quand même, elles sont là les unes pour les autres.

Et puis arrive les ennuies. La question va alors se poser, qui est le vrai monstre dans cette histoire ? De qui faut-il vraiment avoir peur ?

J’ai trouvé la plume de Louise Mey très agréable et belle, c’était aussi très prenant, une fois plongée dedans. J’ai eu peur pour Mila, pour les autres, peur que ça tourne mal, que ça se termine mal. On sent monter la tension petit à petit, et forcément on s’inquiète. Surtout quand on a l’impression que Mila est seule.

Une très bonne lecture, une belle histoire qui dénonce pas mal de choses à sa façon et qui fait découvrir un monde où les femmes vivent ensemble et sont fortes et fragiles à la fois.

Phrase post-itée :
« Il y a les enfants qui se perdent et puis il y a ceux dont on s’assure qu’ils sont perdus. »

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