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La petite fille de Monsieur Linh, Philippe Claudel

Par Maliae
La petite fille de Monsieur Linh, Philippe Claudel

Résumé : C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

Avis : J’ai lu ce livre sous les conseils de ma psychologue, une œuvre que j’ai trouvé très touchante.

Monsieur Linh quitte son pays en guerre, son village détruit, son fils et sa belle fille tous deux morts. Il lui reste sa petite fille et pour elle, il sait, il doit vivre. Afin qu’elle grandisse en paix. Mais c’est si dur, surtout qu’il se retrouve dans un pays étranger, rencontre des gens dont il ne parle pas la langue, et ceux qui la parlent et sont des réfugiés aussi, ne sont pas forcément aimables. Monsieur Linh et seul avec sa petite fille. Un jour il va sortir du dortoir où il vit et va marcher jusqu’à s’asseoir sur un banc, un banc où un autre homme va s’asseoir. Tous deux ne parlent pas la même langue, et pourtant une drôle d’amitié va naître entre ces deux hommes. Ce vieux monsieur qui ne lâche pas sa petite fille, et cet homme qui a perdu sa femme.

J’ai commencé le livre en audio, mais la narration de la narratrice était presque trop laconique et ne m’a pas plu, du coup j’ai préféré le lire en papier et je l’ai dévoré. C’était très bien écrit, très touchant. On voit les choses à travers les yeux de Monsieur Linh, mais aussi à travers ceux de son ami. Le premier nous parle de sa vie d’avant, de sa petite fille si sage, de ses difficultés à s’habituer à ce nouveau pays, cette nouvelle vie. Le deuxième, lui, va nous parler plus en profondeur de Monsieur Linh, de leur amitié qui se tisse.

Bien entendu, j’ai pleuré à chaudes larmes, j’ai été percuté par ce livre, j’ai adoré. Monsieur Linh est tellement attachant, sa vie nous fait mal, celle de son ami aussi. J’ai aimé leur relation d’amitié, j’ai aimé que la barrière de la langue ne les empêche pas du tout de communiquer et d’être bien ensemble. C’était magnifique.

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