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feuillages, l’art et les puissances du végétal, de Clélia Nau (éd. Hazan), juin 2023

Publié le 13 juin 2023 par Onarretetout

Publié en 2021, cet ouvrage introduit par des prolégomènes et conclus par un épilogue contient quatre chapitres et se présente en coffret. De nombreuses images accompagnent un texte riche et très documenté. Comme je l’ai fait les mois précédents pour La lecture des pierres de Roger Caillois, je vais avancer dans ma lecture et j’en laisserai dans ce blog une fois par mois une trace.

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Dans la partie intitulée Feuiller les arbres, on peut lire :

Faire un orme plutôt qu’un tilleul, un hêtre ou un châtaignier ne s’improvise pas. Pour éviter les aberrations, les simplifications et approximations auxquelles la forme végétale est, faute de connaissances précises en botanique, trop souvent exposée — le végétal, remarque Paul Valéry, est de tous les règnes celui qui nous est le plus in-familier (in Degas, Danse, Dessin) —, les peintres ont dû non seulement apprendre de la nature même, mais aussi, pour compléter les enseignements de celle-ci, s’aider des planches botaniques incluses dans les traités de paysage ou recourir à des cahiers de feuillés — ceux-là mêmes, se souvient Théophile Gautier, « qu’on nous faisait  copier dans notre enfance et qui détaillaient avec précision des branches de marronnier, de chêne, de hêtre » (in Feuilleton du Moniteur universel), mais finirent par perdre, avec la photographie naissante, toute utilité.

ci-dessus, Étude de plantes, de Caspar David Friedrich


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