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Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Publié le 03 octobre 2022 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 3 et 4.

American Gigolo // Saison 1. Episodes 3 et 4. Rapture / Nothing is Real But the Girl.

Au fil des épisodes, ce n'est pas que l'ambiance est mauvaise ou que notre héros n'est pas intéressant. American Gigolo n'est pas vraiment à la hauteur de mes attentes car la série n'arrive pas à être mémorable. " Rapture " est pourtant le premier épisode de American Gigolo qui nous plonge dans le rythme d'une série policière. De façon certes plus épurée mais plus sexy. Comment ne pas tomber sous le charme de Jon Bernthal qui a quelque chose de terriblement sexy dans cette série. Alors que le second épisode permettait de faire évoluer un peu plus l'intrigue et que Julian obtenait un appartement et un travail. Dans " Rapture " les choses avancent certes mais une fois de plus à tâtons. La relation entre le fils de Michelle, Colin et sa prof a beau être à un moment donné liée à Julian, American Gigolo a du mal à créer quelque chose de réellement consensuel.

Toutes les intrigues et tous les personnages sont un peu éclatés dans tous les sens de chaque épisode ce qui ne permet pas spécialement de voir une cohérence entre les intrigues et les liens que American Gigolo va devoir créer par la suite. L'histoire de Colin est intéressante malgré tout car elle apporte un drame policier qui a du potentiel alors que l'un des hommes de mains du mari de Michelle tue accidentellement la prof alors que Colin est parti chercher de la nourriture. Tout cela ne va pas simplifier la vie de Julian mais American Gigolo a du mal à faire en sorte que l'ensemble soit cohérent. Il y a tellement de flous et de zones d'ombres que l'on retrouve les mêmes problèmes narratifs que Ray Donovan, précédente série du créateur. C'est sans compter sur le fait qu'il est difficile de trouver des personnages attachants ou intéressants en dehors de notre héros. Et encore, ce n'est pas la personne avec qui l'on a le plus envie de passer du temps non plus. Il est torturé par ses années en prison et par son passé.

" Nothing is Real But the Girl " se déférentie de son côté de l'épisode précédent grâce à Gregg Araki (Kaboom, l'épisode mémorable " Lionel " de Monstre : L'histoire de Jeffrey Dahmer). Le réalisateur chevronné prouve qu'il est parfait pour une série de l'acabit de American Gigolo mais la série traine parfois trop de casseroles narratives pour réellement devenir la série que j'attendais. Cet épisode a donc au moins plusieurs qualités : le visuel et le casting. L'écriture continue d'être un peu trop complexe pour si peu de choses par moment. Julian de son côté retomber dans les bras d'Isabelle afin de charger un client compliqué. J'espère que la suite de la saison saura donner à Julian ce qu'il mérite : une vraie place de héros dans la série. Pour le moment le scénario le laisse errer au fil des scènes, un peu comme Ray Donovan dans la série du même nom.

Le passé de Michelle la rattraper alors qu'elle tente de sauver son fils disparu. Tout cela va la conduire à devoir choisir entre les deux amours de sa vie. J'aime bien cette partie de l'épisode car elle a le mérite de faire bouger un peu plus les choses. Artificiellement certes mais de donner un sens du rythme plus soutenu. Si Araki s'amuse avec le sexe et la drogue comme il semble adorer le faire visuellement, American Gigolo a tout de même un petit truc en plus. Je n'arrive pas à le décrire mais cela me donne envie de revenir chaque semaine pour de nouvelles aventures. Je pense que c'est donc suffisant.

Note : 5/10. En bref, si American Gigolo améliore certains éléments de son récit, c'est encore trop maigre pour être mémorable et à la hauteur de mes attentes.

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