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J'ai lu : parenthese - carnet de voyage de montreal a okinawa

Par Venezia
J'AI LU : PARENTHESE - CARNET DE VOYAGE DE MONTREAL A OKINAWA
ParenthèseCarnet de Voyage de Montréal à OkinawaSamantha BaillyPhotographies d'Antoine FessonEditions Impressions NouvellesCarnet de VoyageSamantha Bailly, l'écrivaine, a fait une parenthèse avec son mari Antoine Fesson au cours de l'année 2019, juste avant la pandémie. Ils la racontent chacun à leur manière, l'une avec ses mots, l'autre avec ses photos, dans un original et passionnant carnet de voyage. Ils nous emmènent ainsi de Montréal à Okinawa, dans cette parenthèse enchantée, avec 3 pays visités, Canada, Etats-Unis et Japon où ils ont fait 36 étapes en 36561 kms.Je me souviens avoir suivi leur voyage sur leur compte Instagram, photos et anecdotes à l'appui, ils donnaient déjà envie de voyager aux mêmes endroits, sans un planning strict.Les chapitres sont en relation avec les constellations, chères à Samantha Bailly (à la suite de ce voyage, ils se sont mariés, ont eu un enfant, et ont créé leur concept Parenthèse au coeur de la forêt domaniale d'Orléans, un lieu unique pour se ressourcer où les tiny-houses ont pour noms des étoiles : Sirius, Rigel, Bételgeuse, Antarès...) Mes moments préférés furent le Canada, avec ces nuits au bords des lacs, près des animaux, et le Japon, avec ces temples japonais et ce moine à la fois zen et très rock n'roll qui déteste les tatouages, chez qui ils logeaient...Je conseille ce livre à tout lecteur, la plume de Samantha Bailly sait merveilleusement charmer et faire partager ces moments doux, ces moments calmes, ces moments frileux, ces moments fous, ces moments de découverte, d'amitié, de communion et de bonheur.Ces étapes racontées sont touchantes, car le récit parle de beauté, d'humanité, de création et donne envie de prendre son sac à dos...Les premières lueurs de l'aube incendiant les contours incertains de Montréal...les miroirs des lacs canadiens, troublés par les plongeons des castors que l'on observe depuis la rive... Dans un virage, un groupe de macaques japonais occupant le bitume pour s'épouiller, jouer, courir...La nuit tombée, nos mains qui se nouent sous le dôme en verre d'un serre...Une bague dans un coquillage, des larmes, des rires et des baisers humides."Tapis de mousses uniformes, étang lisse comme un miroir, arbres taillés en nuage... Nous y passons des heures, à arpenter quelques chemins rocailleux, ou à simplement contempler des jardins pareils à des tableaux vivants. Nous prenons ensuite un thé matcha, avant de reprendre nos errances à travers un parc silencieux, un morceau de forêt qui surplombe la rivière Katsura...
Une nuit à Osaka
Vivre dans un autre pays, c'est remarquer tout ce qui diffère de son propre chez soi. Très souvent, cela tient à des détails insignifiants. Se déchausser systématiquement en entrant dans une maison. Ne pas laisser de pourboire, parce que cela serait mal vu. Les notices explicatives accrochées au dessus de chaque baignoire. Ces contrôleurs qui vous accompagnent jusqu'à votre quai lorsque vous êtes perdus. Les souterrains du métro impeccables, dotés de toilettes. Cette façon de remercier systématiquement par ses interlocuteurs à la moindre interaction. L'absence de poubelle dans la rue, parce que l'on ramène ses déchets chez soi. Le dépaysement est plus fort qu'au Canada et aux Etats-Unis, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

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