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Cameroun : La santé mentale à l’épreuve de la covid-19

Publié le 01 mai 2021 par Tonton @supprimez

Anxiété, dépression, troubles de sommeil, perte d’intérêt, l’humeur dépressive et les difficultés de concentration, le burn out … ont pris de l’ampleur avec la pandémie de la covid-19.

D’après les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) sur l’étude de l’état de santé des Français publiés en mai 2020, 13,5% des personnes âgées de 15 ans ou plus ont des symptômes évocateurs d’un état dépressif , contre 10,9% en 2019. Près de 10 000 personnes dépressives se suicident chaque année et les malades sont plus de 176 000 à faire une tentative de suicide. Il est ainsi important de traiter la dépression. D’après la même étude, les demandes de consultations pour stress, troubles anxieux ou dépressifs sont restées davantage élevées qu’avant l’épidémie de Covid-19. « La Covid 19 a ouvert la voie royale pour les troubles de la santé mentale », explique Félicité Filiez Moungang.

La medium thérapeute écrivaine spécialiste dans le traitement du mal-être fait le constat d’une recrudescence de ce phénomène dans tous les pays d’Europe par elle parcourus plusieurs fois par an(Suisse, l’Italie, l’Angleterre et la France). Elle relève aussi que l’Afrique n’est pas à l’abri de la dégradation de la santé mentale de ses populations du fait des répercussions économiques et sociales de la covid-19. Au Cameroun par exemple, une étude menée par Célestin Pierre Mboua, PhD, ( l’Université Catholique d’Afrique Centrale), François Roger Nguépy Keubo, MSc (PhD candidate) et Sylvain Gautier Ngueuteu Fouaka, (PhD, Candidate) montre un taux important d’anxiété (41,8 %) et de dépression (42,8 %). On observe une plus forte susceptibilité à la dépression chez les sujets jeunes (30-39 ans). La comorbidité anxiété-dépression dans l’échantillon est de 14,73 %. Les taux de prévalence du trouble dépressif majeur et du trouble de l’adaptation dans l’échantillon sont respectivement de 8,2 % et 3,3 %.

Les données présentées confirment les tendances enregistrées dans la littérature, concernant l’impact des épidémies mortelles sur la santé mentale des travailleurs de santé. La croyance en soi comme thérapie « La santé mentale, c’est la dimension de notre santé qui concerne notre ressenti, notre bien être » , explique un psychiatre. « On a une santé du cœur, des vaisseaux, de la peau, de l’intestin et on a également une santé de notre ressenti, de notre lien avec le monde. » Dès lors « avoir une bonne santé mentale, c’est être heureux, ou au moins ne pas être malheureux ». Or, la crise sanitaire actuelle et les mesures de restrictions prises ont un « impact négatif sur la santé mentale d’une grande majorité des populations, le mal être a pris des proportions alarmante », affirme Félicité Filliez Moungang.

La medium fait savoir qu’en l’état actuel des choses, si rien n’est fait, le pire est à craindre. D’où , prévient-elle, la nécessité de faire intervenir la spiritualité pour faire sortir de l’esprit des humains ces impuretés et mauvaises pensées qui nuisent à leur santé mental. Les médicaments ayant apporté la preuve de leur limite en la matière. Avec son look de pop star ou de starlette d’Hollywood, Félicité Filliez Moungang prône une spiritualité fondée sur la croyance en une force suprême, l’évasion dans la nature , la croyance en soi comme thérapie pour venir à bout du mal être.


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