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L’académie des arts et techniques du cinéma rend hommage à claude brasseur

Publié le 23 décembre 2020 par Framboise32

Issu d'un héritage prestigieux, fils de Pierre Brasseur et filleul d'Ernest Hemingway, Claude Brasseur a construit sa carrière autour de ses deux passions : le cinéma et le théâtre.

De ses premiers films, comment oublier " La Bride sur le cou " de Roger Vadim, " Le Caporal épinglé " de Jean Renoir ou " Un homme de trop " de Costa-Gavras ? Entouré des plus grands, il tournait déjà en 1959 auprès de Jean Gabin dans " Rue des prairies " de Denys de La Patellière, aux côtés de Jean-Paul Belmondo en 1960 dans " Les Distractions" , devant la caméra de Jean-Luc Godard en 1964 dans le légendaire " Bande à part" , devenant l'un des escrocs les plus célèbres de la Nouvelle Vague, ou encore devant celle de François Truffaut, en 1972, dans " Une belle fille comme moi " .

Si c'est à la télévision, en incarnant Vidocq dans " Les Nouvelles Aventures de Vidocq" , qu'il acquiert une grande notoriété, au cinéma " Les Seins de glace " de Georges Lautner, en 1974, font de lui l'un des premiers rôles les plus tendances des années 70. Une décennie qui fera sa gloire. Daniel, son personnage du quatuor mythique d' " Un éléphant ça trompe énormément " d'Yves Robert, lui permet de décrocher le César du Meilleur Acteur dans un Second Rôle en 1977. Il reprendra ses traits dans la suite " Nous irons tous au Paradis" , sortie la même année. En 1979, pour " Une histoire simple " de Claude Sautet, il est à la fois nommé pour le César du Meilleur Acteur et du Meilleur Acteur dans un Second Rôle.

En 1980, il devient le père éternel de Vic dans " La Boum " de Claude Pinoteau. C'est la même année qu'il remporte le César du Meilleur Acteur pour " La Guerre des polices " de Robin Davis. Aux côtés de Claude Rich, son ami à la ville et son ennemi à l'écran, il pose alors les premières pierres d'une décennie de polars à la française. " La Crime " de Philippe Labro, sorti en 1983, témoigne alors de son attachement au genre. Dans les années 1990 et 2000, il collabore avec Edouard Molinaro dans " Le Souper " qui lui vaut une nouvelle nomination au César du Meilleur Acteur en 1993, avec Bertrand Blier dans " Un, deux, trois, soleil " ou " Les Acteurs" , et interprète au théâtre le premier Pierre Brochant du " Dîner de cons " sous la direction de Francis Veber.
En 2007, il faisait le grand honneur à l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma d'être le Président de la 32 e Cérémonie des César.
Tantôt vieux monsieur aussi grincheux qu'attachant dans " L'Étudiante et Monsieur Henri " d'Ivan Calbérac, tantôt campeur invétéré de la saga " Camping " de Fabien Onteniente, Claude Brasseur a, au cœur de toutes ces décennies et au travers de plus d'une centaine de films, marqué de son empreinte les rôles qu'il a incarnés et toutes les générations qu'il a traversées.

Claude Brasseur a été et restera l'un des plus grands acteurs de sa génération. Un géant.


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