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"Roseanna" de Maj Sjöwall & Per Wahlöö (Roseanna)

Par Cassiopea

Martin Beck – Tome 1 : Roseanna (Roseanna)
Auteurs : Maj Sjöwall & Per Wahlöö
Traduit de l’anglais par Michel Deutsch
Éditions : Rivages (13 Avril 2016)
ISBN : 978-2743636296
320 pages

Quatrième de couverture

Le cadavre dénudé d'une jeune inconnue est retrouvé dans un canal proche de la petite ville de Motala. La victime semble avoir été violée. Martin Beck, de la criminelle de Stockholm, est envoyé en renfort auprès de l'équipe locale chargée de l'enquête. Longtemps, les investigations piétinent, mais si Beck est un bon flic, c'est parce qu'il possède « les trois qualités les plus importantes indispensables à un policier : il est têtu, il est logique et il est d'un calme absolu ». Sans oublier qu'il est patient, incroyablement patient...

Mon avis

C’est entre 1965 et 1975 que les auteurs ont écrit une série de dix romans mettant en scène l’inspecteur Martin Beck et son équipe. Il est donc important de remettre ce livre dans le contexte et les conditions de travail, de vie dans ce coin du monde pour l’époque évoquée.

Motala, une bourgade non loin de Stockholm... Le corps d’une jeune femme étranglée est retrouvé dans un canal. Il faudra deux mois avant que l’on découvre de qui il s’agit. Martin Beck et son équipe se lancent dans l’enquête. Ce n’est pas rapide, Martin prend son temps, il observe, analyse, réfléchit. Il est vraiment plus dans la réflexion que dans l’action. Et lorsqu’il se décide à tenter quelque chose, tout est pesé. Il y a une vraie atmosphère qui se dégage de ce récit. Les choses s’installent, petit à petit, calmement. L’aspect social est très important. On sent une Suède plus fragile qu’il n’y paraît.
C’est une lecture calme, à l’image de l’enquêteur. Il établit un lien avec les Etats-Unis dont était originaire la jeune femme assassinée. A partir de là, il remonte le fil, têtu, opiniâtre, il ne lâche rien, ne cède pas à la pression.

C’est un roman policier qui se démarque de mes lectures habituelles car je préfère lorsque ça bouge. Il n’en reste pas moins que suivre les recherches de Martin, voir comment il utilise le moindre indice est très intéressant et instructif !



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