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La soustraction des possibles de Joseph INCARDONA

Par Lecturissime

La soustraction des possibles de Joseph INCARDONA

"Le problème avec la vie qui avance, c'est qu'elle soustrait les possibles.
Justement. "

Balzac disait que derrière chaque richesse se cache un crime. Aldo le comprend rapidement quand il se retrouve pris dans une course à l'argent et au pouvoir aux côtés de la belle Svetlana. Alors qu'il n'était qu'un prof de tennis gigolo à ses heures, la rencontre avec Odile change tout, il s'insère alors dans ce monde de la fin des années 80 propice aux champions du capitalisme et de la finance. Il oublie seulement qu'il n'est pas le seul à vouloir tenter sa chance.

L'écriture dynamique colle à cette époque endiablée, sèche, directe, elle frappe plus durement qu'un uppercut.

J'ai ressenti des longueurs, et les commentaires du narrateur - qui commentent absolument tout - ont fini par me lasser.

"Moi je pense, Svetlana, qu'il vient te prendre parce que tu souhaites qu'on t'emmène. Et quand on vient vous chercher, quand on vient vraiment vous chercher, il est difficile de dire non. Parfois, la vie est un de ces vieux téléphones noirs e massifs sonnant au milieu de la nuit.

Le ton est très cynique, désabusé, laissant peu de place au rêve et à la poésie.

Bilan :

Si l'on apprécie ces thèmes et la peinture âpre de la réalité, on ne pourra qu'être conquis. Il m'a fait penser à La fortune de Sila de Fabrice Humbert.


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