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Like a love story, Abdi Nazemian

Par Maliae

Like a love story, Abdi NazemianRésumé : New York, 1989.
La ville est tapissée de posters d’Act Up, et la communauté homosexuelle vit sous la menace du sida.
C’est dans ce climat que Reza, Judy et Art vont se rencontrer, s’aimer et vivre l’année la plus décisive de leur vie.

Avis : Merci à Maëve pour m’avoir offert ce roman que j’ai beaucoup aimé. C’est l’histoire de Reza qui vient d’emménager à New York, alors qu’il est né à Téhéran et a vécu à Toronto ensuite. Sa mère s’est remariée à un homme riche. Reza sait qu’il est homosexuel, mais il a tellement la trouille du sida qu’il a du mal à l’accepter. Il va alors rencontrer Art et Judy et sa vie va changer. Judy et Art sont meilleurs amis, et leur relation était si belle, j’ai adoré. L’oncle de Judy est un activiste homosexuel, qui a le sida, et qui a une force de caractère extraordinaire. J’ai aimé ces personnages, leurs histoires, leurs vies difficiles. J’ai détesté l’homophobie, les gens qui disaient que c’était bien que les homos meurent du sida, l’ignorance et le dégoût de ces personnes. J’ai adoré comment les homosexuel.le se battent pour leur droit et le droit des femmes à disposer de leurs corps. Ils ont fait tellement.

J’ai adoré Reza, c’est sans doute lui qui évolue le plus dans cette histoire, passant de la peur à l’amour, et faisant de moins en moins semblant de vivre, s’ouvrant à lui-même. J’ai aimé Judy et sa créativité, sa façon d’être même si elle manque beaucoup de confiance en elle, mais je dois dire qu’il y a un passage où elle m’a vraiment gonflé. Enfin j’ai aimé Art et sa force d’esprit, comment il se bat aux côté de Stephen l’oncle de Judy. J’ai aimé son style et j’ai détesté ses parents. Contrairement à la famille de Judy et à celle de Reza qui étaient mieux.

J’ai pas mal pleuré en lisant, j’ai été émue et touché, mais aussi très triste. J’avais beaucoup de peine pour Reza, et j’ai détesté le sida comme s’il s’agissait d’un personnage. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à Madonna, mais j’ai adoré la découvrir dans ce roman. Et je vibrais à fond avec les personnages.
J’ai aussi vraiment aimé l’histoire d’amour, même si j’ai trouvé que les sentiments venaient un brin trop vite.

La fin est douce-amère, et si c’est une bonne fin, elle m’a un brin déçu quand même. Mais c’était un super livre que j’ai vraiment aimé découvrir, avec des personnages auxquels je me suis beaucoup attachée et une histoire hyper touchante et intéressante.

Phrases post-itées : 
« C’est comme si on me rappelait que le but d’être en vie, c’est de se sentir en vie. »

« La mort n’est pas une chose à laquelle on peut s’entraîner. »

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