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King’s Game tome 1, Nobuaki Kanazawa

Par Maliae

King’s Game tome 1, Nobuaki KanazawaRésumé : 1 classe, 32 élèves, 24 heures pour obéir. Une seule sanction : la mort.

Nobuaki est réveillé en pleine nuit pas un étrange SMS qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. Le mystérieux expéditeur du message prétend que la classe entière participe à un « King’s Game ». Jour après jour, les défis se succèdent, et les lycéens sont bien obligés de se rendre à l’évidence : ils ont 24 heures pour s’exécuter et la sanction en cas de désobéissance est la mort.

Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? Où qu’elles soient, quoi qu’elles tentent pour s’échapper, la mort vient toujours trouver ses jeunes victimes, infaillible. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros… Parviendront-ils à découvrir la vérité avant qu’il ne s’abatte ?

Avis : Au début, tout le monde rigole et trouve le jeu marrant et stupide. Personne n’y croit vraiment. C’est bon enfant. Et puis il y a des morts et ça devient beaucoup moins drôle. Nobuaki va tenter de mener l’enquête, de comprendre ce qu’il se passe et ce qui leur arrive, et pourquoi ? Il cherche à sauver les gens qu’il aime du jeu du Roi qu’on leur impose sans que personne ne comprenne pourquoi.

J’ai bien aimé, je me suis attachée à Nobuaki et à sa relation avec les autres, notamment son meilleur ami et sa petite amie. J’avais une sorte de curiosité morbide à propos des défis, je voulais savoir ce qui allait arriver et les ordres que le Roi allait donner. Le roman devient au fur et à mesure de plus en plus glauque et terrible. Les gens semblent prêt à tout pour continuer à vivre, et tombent dans les pires travers de l’humain. C’est une lecture sombre mais que j’ai lu sans m’ennuyer et en tournant les pages facilement. Y a des passages bien gores, jusqu’au final explosif.

J’étais très curieuse de cette histoire, je voulais comprendre ce jeu, qui l’avait instauré et pourquoi, que s’était-il passé pour en arriver là ? Comment les élèves allaient-ils s’en sortir ? Parce qu’ils ne peuvent clairement pas compter sur les adultes ou la police. Les premiers sont quasiment absents et les deuxièmes ne croient pas un mot à ce que les élèves racontent et ne mènent pas vraiment d’enquête. On a parfois l’impression que Nobuaki est seul à réfléchir et à essayer d’arrêter le Roi.
L’écriture est celle d’un light novel, pas très recherchée mais surtout concentrée sur les événements et les personnages.

La fin m’a tellement déçu que je reste un peu beaucoup sur ma faim, j’ai l’impression de n’avoir rien compris et j’ai très peu envie de lire le tome 2 je l’avoue. On verra.
En bref, ce n’était pas une mauvaise lecture, j’ai été plutôt à fond dedans, mais c’est vrai que la conclusion m’a quand même un peu refroidi.

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