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J'ai lu : la machine de leandre

Par Venezia
J'AI LU : LA MACHINE DE LEANDRE
La Machine de LéandreAlex EvansEditions ActuSFSteampunkConstance Agdal, excentrique professeur de sciences magiques, n’aspire qu’à une chose : se consacrer à ses recherches et oublier son passé. Malheureusement, son collègue disparaît alors qu’il travaillait sur une machine légendaire. La jeune femme le remplace au pied levé et fait la connaissance de Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique. Bientôt, une redoutable tueuse et un excentrique et un richissime industriel s’intéressent à ses travaux, sans oublier son assistant qui multiplie les maladresses et un incube envahissant…


MON AVIS(Sans Spoiler)


Mais quel bel imaginaire ! Quel bonbon ce livre ! Je n'avais pas terminé la première page de cet ouvrage que déjà, j'admirais l'univers steampunk et la poésie inventive de ce roman. C'est original sans être farfelu, c'est intéressant et intelligemment créé. J'aime particulièrement les noms des personnages.

On fait la connaissance de Constance Agdal, professeure de sciences magiques et membre de l'élite intellectuelle et académique à la Faculté de Tourmayeur. 

Le roman commence au moment où la magie fait sa réapparition en ce monde, après avoir disparu un certain temps.  Notre héroïne tente de la canaliser, de condenser les ondes du Pouvoir dans des appareils. Un de ses collègues, le professeur Dowell, disparaît au moment où ses recherches deviennent dangereuses. Un démon apparaît en pleine ville et une employée du Magistère débarque dans son laboratoire pour presser de questions notre héroïne. Ces événements dispatchés ont tous un lien, bien entendu...
Evidemment, Constance va être emportée dans une aventure et des péripéties qui la dépassent un petit peu, mais elle sera parfaitement secondée par un collaborateur à l'esprit vif et avisé, qui va obtenir son aide afin de terminer une machine à tresser les sorts... 

Constance est une héroïne intelligente, intéressante, réfléchie, émotive aussi, mais qui ne panique pas pour autant. Tous les personnages sont très bien construits, avec un soin tout particulier.

Ce roman est bien rythmé mais hélas beaucoup trop court, (180 pages), il dévoile trop vite ses secrets, l'intrigue n'est pas assez malicieuse à mon avis, maisl'alchimie fonctionne pourtant, sans compter un petit retournement de situation qui parvient à surprendre le lecteur.
La plume est jolie et j'aurais bien aimé baigner un petit peu plus longtemps dans cet univers magique et steampunk que j'ai a-do-ré.

A la Machine de Léandre, suit une excellente nouvelle : la Chasseuse de Livres, un récit trépidant, riche en rebondissements, dans le même univers que la Machine de Léandre.

L'héroïne se nomme Cassandra de Galata, une princesse, une vraie, avec une belle dimension féministe et une intelligence plutôt fine. La voici chargée de retrouver un vieux grimoire... 

On plonge dans une histoire à la Indiana Jones dans une quête ténébreuse, avec des "empêcheurs d'avancer plus loin" sans compter "ceux qui mettent des bâtons dans les roues"...  On la suit à son insu, on la sous-estime, on la trahit, on la trompe, on croit se jouer d'elle... Cette excellente histoire m'a tenue en haleine tout au long de ma lecture. Malgré une fin un petit peu rapide, j'ai vraiment aimé cette nouvelle steampunk.

Bref, à la question "Conseilleriez vous ce livre ?" je réponds oui sans hésiter.



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