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Critiques Séries : Dollface. Saison 1. Pilot (Hulu)

Publié le 15 novembre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Dollface // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ca fait du bien de retrouver Kat Dennings dans mon petit écran. Après avoir incarné pendant des années l’une des héroïnes de 2 Broke Girls (qui a bien fait de s’arrêter au passage), la voilà héroïne d’une comédie dramatique pour Hulu. Créée par Jordan Weiss, la série tente de réinventer la comédie romantique traditionnelle que l’on a pu voir fleurir ces dernières années sur les petits écrans pour nous embarquer dans un voyage étonnant. Mais parler de rupture amoureuse n’est pas ce qu’il y a de plus facile et Dollface propose malgré tout quelque chose de surréaliste et amusant qui change de tout ce que l’on a vu auparavant. Dans la forme car le fond reste globalement le même.

Je dirais donc que la genèse de Dollface est une sorte d’histoire de Cendrillon à l’âge d’aujourd’hui. On suit l’histoire d’une jeune femme qui n’arrive pas à reprendre une vie de femme indépendante après une rupture dévastatrice pour elle. Il est facile de comprendre pourquoi Dollface a fait impression à Hulu. La scène d’ouverture est familière et même un cliché, puis tout d’un coup Dollface parvient à faire quelque chose de réellement intéressant. Notamment quand débarque à l’écran une conductrice de bus avec la tête d’un… chat et qu’elle nous sort « You’ve never seen an old cat lady before? »

Après une relation de longue date, Jules se fait plaquer par son petit ami. Afin de surmonter sa nouvelle réalité de célibataire, il lui faut faire preuve de beaucoup d'imagination pour reprendre contact avec les amies qu'elle avait rayées de sa vie

Je crois que cette scène d’ouverture clichée avec un twist est ce qui vend réellement la série et donne envie d’aller au bout du premier épisode qui en plus de ça est bon. Après cette aventure surréaliste et hilarante, la série reprend le chemin de la réalité. On retrouve alors notre héroïne, Jules, au travers de sa vie (avec son chat… quel cliché encore !). Elle prend le temps de connaître les gens qui l’entoure et c’est une occasion de démontrer qu’au fond les relations amoureuses sont mettent parfois des oeillères face aux gens que l’on croise tous les jours. On est absorbés par notre relation et on oublie alors de rester connecté aux autres. C’est quelque chose que la série fait de façon implicite et intelligente dans son script.

Au delà de ça, ce premier épisode est exubérant, étrange mais aussi dynamique. On ne s’ennuie pas et les scènes s’enchaînent avec une fluidité étonnante. Cette histoire de femme « chat » qui se vend comme le guide spirituel de notre héroïne est une occasion de parler autrement des relations amoureuses, des ruptures mais aussi de la vie en général quand on est célibataire. Au final, Dollface est la bonne petite surprise à laquelle je ne m’attendais pas du tout.

Note : 7/10. En bref, étrange et dynamique, voilà une série sur les ruptures qui vaut le coup d’oeil.


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