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Sting au Summum / Grenoble

Par Darkstein

Quand l’homme de The Police apparaît avec un bras en écharpe, on craint le pire. Puis, le monsieur s’explique, en français appuyé et littéraire, ses mésaventures et conclut par « je ne peux pas jouer de basse, mais je peux chanter ». Nous voilà rassurés.

Thomas Leeb, fils de, n’a rien à envier à son père : voix de velours, doigts de fée sur une guitare sèche qui rend moite la moitié de la salle. Le jeune virtuose chauffe la salle, mais était-ce bien nécessaire ? Amusant de voir l’hétérogénéité du public : parents venus avec leurs enfants, voire génération antérieure à la mienne !

Sting au Summum / Grenoble

Sting égrène durant le show les titres qui ont fait le succès du groupe londonien, démarrant dans une ambiance proche d’un groupe d’arrière salle, intimiste, avec un « Roxanne » presque timide, et faisant peu à peu monter la sauce avec les « tubes » : « Message in a Bottle », « Spirits in a material world », « Englishman in New York » mais aussi « King of Pain »… Mais aussi des tubes de sa carrière solo tel le glacial « Russians », le bientôt septuagénaire n’a rien perdu de sa voix, et le rock mâtiné de reggae et d’influences diverses reste intemporel. Un beau moment de partage et de nostalgie.


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