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Tokyo-Sauzon express

Publié le 09 juillet 2008 par Laurent Carré

Il arrive parfois que l'on se lève à Tokyo et où, un peu plus de 48h plus tard on s'endort dans le port de Sauzon qui s'assèche doucement. Un périple en quelques images.

18:27 Arrivée à la gare de Shinagawa. Je viens de récupérer mon sac à l'hôtel et je cherche quelque chose pour me sustenter car le repas de la cantine à midi est loin et que le diner ne nous sera pas servi dans l'avion avant au moins 3 ou 4 heures. Ce n'est pas la nourriture qui manque mais faire la queue et se servir encombré d'un gros sac de voyage et d'un sac à dos qui pèse pas loin de 10 kg n'est pas vraiment commode. J'opte pour un sandwich, cher et pas très copieux, mais je regrette rapidement mon choix devant les possibilités à tous les stands même c'est difficile de savoir exactement ce qu'il y a à manger c'est drôlement appétissant. Ce sera pour la prochaine fois, il faut que j'aille prendre le Narita Express.

20:20 Je suis enregistré sur le vol AF277 direction Paris CDG. Pas grand chose à faire à part aller tenter de récupérer quelques journaux et se sustenter un peu au salon. Narita est vraiment un aéroport triste à mourir.

21:20 Embarquement à bord du B777 avec une cabine refaite. Air France à réussi à caser un siège de plus dans largeur, on est donc bien serré en eco. Maigre consolation, il y maintenant une vrai vidéo à la demande avec pas mal de choix à tous les sièges.

22:35 Après avoir attendu l'extrême limite pour ne pas arriver trop tôt à Paris, l'avion s'élance sur la piste.

1:30 Extinction des feux. Je fini de regarder mon film et je vais tenter de me reposer un peu. En fait pour ces vols, je préfère les vols longs dans lesquels la lumière est éteinte pendant au moins 6 à 8h, ce qui permet de se reposer à défaut de pouvoir dormir vraiment.

2:30 (Heure européenne, soit 8 heures après l'extinction) La cabine s'allume et l'on sert les petit-déjeuners.

4:05 Atterrissage à Roissy Charles de Gaulle. Le vol de Tokyo est le premier vol à se poser.

5:45 Arrivée à la maison. cela fait du bien de retrouver son lit après une dizaine de jours à l'hôtel et dans les avions. Un peu de repos mais il ne faut pas trop traîner. refaire des sacs, préparer toutes les affaires et charger la voiture: la caisse de nourriture, les caisses à outils, les affaires de navigation, le couchage et les vêtements finissent par remplir le break.

10:05 On est prêt et la voiture prend la direction de l'ouest. N118, A10, A11, A81.

13:10 Arrêt pour café et sandwich à Rennes.

15:30 Arrivée au Crouesty sous le soleil. C'est toujours une petite épreuve de tout transborder de la voiture au bateau, mais on est toujours un peu porté par l'enthousiasme de l'arrivée ce qui fait apparaitre cet épreuve plus facile que l'opération inverse quand il faut vider le bateau. Il faut ensuite tout ranger, faire les vérifications d'usage, les pleins d'eau, brancher le PC et prendre la météo. Cela s'annonce plutôt clément avec un petit nordet qui devrait nous pousser vers Belle-île.

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22:00 Les amis embarquent. Installation à bord (c'est leur premier séjour sur un voilier) Apéro, dîner et au lit tout le monde.

9:00 Les filles sont parties faire les courses pendant que l'on fini de préparer le bateau.

11:00 Appareillage. Le temps est brumeux et le vent faible. Au bout du chenal on envoie la toile et cap sur la Teignouse et on se retrouve pile vent arrière. Avec 3/4 nœuds de vent réel, on n'avance pas bien vite et au bout d'une heure  et demi, le 3 cylindres Nanni  reprend  du service si on veut arriver avant la marée basse.

14:40  Sauzon apparaît à l'étrave dans un rayon de soleil. Il va falloir commencer à préparer l'arrivée.

15:15  Ca y est nous sommes embossés dans le port d'échouage alors que la marée commence à descendre et cela fait  environ 52h que j'ai débuter mon périple au sud de Tokyo. Il fait un soleil rayonnant et Sauzon est toujours aussi agréable. Il ne reste plus qu'à trouver le repas de ce soir.


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20:00 Le port fini de se vider et Sassandra est maintenant immobilisé et derrière nous un biquille est perché sur ses appendices. Dans une heure la marée va recommencer à monter et ce sera une nouvelle aventure.

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