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2018 la fin du politique

Publié le 28 décembre 2017 par Le Journal De Personne

Lorsqu'on fait des études politiques, qu'est-ce qu'on vous explique en priorité ?

Pour vous mettre l'eau à la bouche ou le pied à l'étrier, on vous dit que la politique est un procès toujours inachevé, un processus dialectique qui oppose deux entités : l'ami et l'ennemi... le privé et le public... les dominants et les dominés qui ne font rien d'autre que s'affronter !

Les uns pour n'y rien changer, les autres pour tout changer.

Conformistes contre réformistes, réactionnaires contre révolutionnaires, passéistes contre progressistes...

Et toujours avec la même pensée de derrière : faire triompher leurs idées, leurs idéaux, leurs partis pris.

Majesté de l'ordre pour les uns, primauté de la liberté pour les autres... quel est le plus apte à gérer la cité ?

Celui qui réussit à l'emporter sur l'adversité.

Et les uns comme les autres revendiquent la paternité d'un petit refrain : "le souci du bien commun".

Pas besoin d'être devin pour en déterminer le coût ou en estimer le prix de revient : beaucoup de sang et très peu de sens.

Mais il semblerait, au conditionnel présent que les temps ont changé, sans changer les hommes pour autant.

La dialectique n'est plus ce qu'elle était.

Nous assistons à l'éclosion d'un nouveau paradigme : la fin du politique et des vieilles pratiques.

Il suffit de jeter un œil, sur notre environnement pour être en deuil... définitivement.

Parce qu'il s'agit, ni plus, ni moins de l'achèvement d'un long processus... celui qui nous a permis jusqu'ici de construire nos pyramides et d'y habiter... en faisant semblant de vivre ensemble.

Il n'en est plus rien !

Les hommes ne feront plus semblant d'être solidaires ou frères.

Ils ont déclaré leurs intentions de se faire la guerre, à perpétuité... une guerre moins bestiale, parce qu'elle est fondamentalement commerciale !

On peut se le dire autrement avec une pointe d'humour :

La politique n'est plus qu'un champ de commerce inéquitable mais rentable, où l'on fait avaler aux poules mouillées de l'eau bouillante pour qu'elles pondent des œufs durs... où l'on coupe la main de celui qui ne sait rien faire de mercantile, où le sexe faible n'est plus la femme, mais le nouvel homme !

Que des leurres pour du beurre.

Des vendeurs qui peuvent tuer pour un like.

Des acheteurs qui peuvent mourir pour un Nike.

On voudrait à tout prix, nous rendre la bête immonde "Great again" !

AUTEUR : EMELINE BECUWE

REALISATEUR : EMELINE BECUWE

PRODUCTEUR : EMELINE BECUWE


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