Et puis, cette année, pour la toute première fois, tu décides de partir avec tes deux mouflets en bas âge. Une première. Un périple. Une aventure.
Bon, déjà, à l'aéroport, t'en chie pour gérer le tout. Le petit, heureusement, est coincé dans sa poussette et ne peut pas s'échapper. En revanche, la grande de 4 ans est très à l'aise sur ses jambes et t'oblige à constamment avoir un œil sur elle, de même que sur ton sac à main, tes billets, tes valises et le doudou du petit. Une fois tes valises enregistrées, tu respires déjà un peu plus. Papa peut gérer la grande, pendant que tu pousses bébé qui commence doucement à s'impatienter dans sa poussette.
Finalement, tu embarques dans l'avion ultra-étroit, toi et le bébé sur tes genoux sur une rangée, papa et petite fille sur l'autre rangée, à côté. Super, on n'est pas côte à côte. Tant bien que mal, tu parviens à endormir ton bébé sur toi, priant pour qu'il fasse un somme paisible pendant tout le trajet et qu'il n'enquiquine pas les voisins de siège. Ouais, mais c'est sans compter le vieux du siège à côté qui doit soulager sa vessie alors que ton bébé ne dort que depuis 45 minutes. Résultat ? Réveil en fanfare ! Si t'espère le rendormir, c'est mort, crois-moi... Te voilà donc partie pour deux heures, environ, à devoir occuper un bébé de un an qui s'impatiente très vite, à cet âge. Le tout sur une superficie de 5 cm², rappelons-le.
Trois heures trente plus tard, tu foules la terre ferme. Alléluia ! Le vol ne s'est pas trop mal déroulé. Il était temps d'arriver et tes prières ont été exaucées : bébé n'a pas fait caca dans l'avion. Non, parce que vu la taille de la table à langer des toilettes de l'avion, à moins que ton bébé ne mesure que 50 centimètres, je me pose encore la question du comment faire ! Donc oui, c'était l'une de mes grandes angoisses !
Là, c'est parti pour le jeu du "trouvons nos valises". Heureusement, Papa, plus rapide que l'éclair et à la force Herculéenne (je t'ai dit que la grosse valise pesait 31 kg à elle toute seule ? Non ? Bah voilà !) parvient à récupérer les bagages sans y laisser sa peau. A présent, il faut trouver le car TUI qui t'emmènera à bon port. Damn y en a bien une quinzaine ! Bon, j'avoue, tout est super bien indiqué et il est presque impossible de se tromper. Tu fais donc la file sous un soleil de plombs dans tes habits ultra-chauds. Ouais, parce que quand t'es parti à 3 h 30 du mat' en Belgique, faisait, genre, 9 degrés. Là, il doit en faire 27. Bref, on a chaud ! Et on n'a pas de chapeau pour les mômes. Ouf, ça avance vite et on n'a pas à attendre une plombe en plein cagnard.
Nous voilà donc à bord du car qui nous mènera, on l'espère vers notre hôtel de rêve.
La suite très bientôt :)