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Qui va gagner nos millions ?

Publié le 30 janvier 2017 par Le Journal De Personne

Allo Fillon,

Non je ne me permettrais pas de rimer avec couillon, mais, soit dit en passant, ce n'est pas l'envie qui me manque de vous traiter de tous les noms d'oisillons...
Voyons, lorsque vous déclarez à la tribune : "Pénélope, je t'aime", vous ne faîtes qu'aggraver votre infortune ! C'est Rocky et Adrienne !! Lui un pied dans le cercueil et elle, toutes les larmes dans un seul œil... vous l'aimez, vous l'aimez, ce n'est pas parce que vous l'aimez, que ça vous donne le droit de la payer à ne rien faire... avec l'argent du contribuable.
Je sais que ça contribue à votre bonheur. Parce que vous croyez que celui qui dévalise une banque, il le fait pour son malheur ?
Alors là quand vous parlez de votre compte-joint au Crédit Agricole vous nous prenez vraiment pour des péquenauds ! C'est tout ce que vous avez trouvé comme image près de chez vous ?
Qu'est-ce que vous croyez ? Qu'on va croire que Monsieur et Madame Debout ont du mal à joindre les deux bouts ?
Non je ne parle pas de vos deux enfants qui ont été gratifiés avant d'être qualifiés, ils n'y sont pour rien, je condamne leurs parents qui leur offrent un si mauvais référent.
Vous êtes peut être droit dans vos bottes, mais vous ne tenez plus debout !
Non vous n'êtes pas au-dessus mais en-dessous de tout !
Quelle intime conviction ?
Non, je dis que votre intimité n' a rien de convaincant, je dis que les électeurs n'auront pas envie de vous servir de victimes avec votre histoire d'amour en prime...
En deux mots : avec votre séquence-émotion, vous venez de perdre les élections !

Allo Hamon,

C'est vous qui promettez des ha-monts et merveilles ?
Vous vous en félicitez assez comme ça pour que je ne vous félicite pas.
Vous avez dégagé le faux, sans dire un mot de vrai. C'est pas mal, mais ce n'est pas bien. Parce qu'il va falloir assurer désormais. L'andouille n'est pas passée ; mais la magouille ne passera pas non plus. Il va falloir changer de registre sémantique, d' éléments de langage.
Vous dites que vous êtes le seul candidat à opposer ce qui est à ce qui fut... mais pour ça, on n'a pas besoin de vous, le temps s'en charge fort bien.
C'eut été préférable de dire que vous opposez ce qui fut à ce qui sera parce que vous serez là... mais vous ne voulez pas passer pour un homme providentiel, vous êtes l'oracle qui dit mais ne fait pas de miracles. Dans ce cas, il ne faut parler d'avenir désirable parce que ça dépend pour qui ?
Il ne faut surtout pas, jeune homme parler de désir quand on n'est pas suffisamment désiré.
Je sais que votre revenu universel ne manque pas de sel, justement il est un peu trop salé même pour les palais les moins raffinés.
Non, je ne vous demande pas de le sucrer, je vous recommande de vous sucrer, de vous "dégager" pour que la gauche conserve une petite chance de l'emporter. Autrement, c'est perdu d'avance.
Le verbe, c'est Mélenchon, vous, vous ne pouvez pas avoir d'autre fonction que celle d'un complément d'objet, indirectement ou directement concerné... Non, votre succès d'hier ne change rien à l'affaire. Ça vous donne juste le choix entre perdre la partie ou faire perdre le parti en vous maintenant.

Allo Macron,

Oui, je sais, je sais, il n'y a que l'océan pour nous laver de tout soupçon. Oui, je le sais, mon grand, on finira tous là-dedans. Une secousse de plus et ce sera le tremblement de terre. Oui je sais que ça gronde, mon grand, que le peuple exige maintenant que l'on change ses couches (tectoniques). Peut être parce qu'il est le seul à avoir les pieds sur terre ?
Non, je suis désolée de vous décevoir mais vous n'êtes pas beau à voir... un boss peut être mais pas du tout bogosse !
Vous me rappelez Pierre Richard ! L'acteur, le distrait, c'est tout votre portrait. Le grand blond à la chaussure noire, peut vous valoir un petit titre de gloire, Ducon !
Pourquoi je vous appelle Ducon, monsieur Ducon ?
Parce que vous nous prenez pour des cons. Et comme ça marche, j'ai changé votre nom, Du-con : La particule c'est pour dire que ce n'est pas vous qui êtes ridicule mais ceux qui vous adulent. Macron, j'ai évité, parce que c'est un mot qui commence mal et qui n'augure rien de bon... même si les ânes qui vous suivent adorent tourner en rond.
Je vais vous le dire sans façons : Votre histoire est tellement dérisoire qu'elle peut vous assurer la victoire...oui, la victoire. Parce que Vous êtes le seul richard qui sache serrer la main à tous les zonards. La caricature de Jésus qui aime les pauvres, non parce qu'il les aime mais parce ça ne lui coute rien. Il ne va pas les rendre riches, mais les persuader qu'ils ne sont pas si pauvres que ça.
On vous dit : "Majesté, le peuple a faim !" Et qu'est-ce que vous répondez : "vous n'avez qu'à leur servir des macarons." Vous avez raison : ventre affamé n'a pas d'oseille !

Il est tellement con, que si ça se trouve, ce n'était même pas lui à l'autre bout du fil.


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