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Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 3. Episodes 22, 23 et 24.

Publié le 18 août 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 3. Episodes 22, 23 et 24. Smother’s Day / Big Orange / Have a Summer.
SEASON FINALE


L’année prochaine, The Goldbergs aura l’honneur d’ouvrir le bloc de comédies du mercredi de ABC. C’est une marque de confiance après avoir passé deux années derrière The Middle comme un bon petit soldat. Mais The Goldbergs a toujours été une bonne comédie s’inscrivant parfaitement dans la grille de ABC et de leurs comédies familiales. Cette fin de saison commence avec « Smother’s Day ». Pendant la fête des mères, les comédies familiales ne font plus trop d’épisodes sur la fameuse fête mais The Goldbergs a voulu garder la tradition. Il faut bien avouer que Bev est parfaite dans le registre de la mère complètement cinglée. C’est un peu ce qui fait son charme. De toute façon, cet épisode est parfait à sa façon. C’est un épisode qui parvient à mettre en avant chacun des personnages et pas seulement Bev ou encore la fête des mères. Car il n’est pas question que de ça, il est aussi question de culture de l’époque (SpaceCamp par exemple, rappelant encore une fois la fanitude de Adam F. Goldberg pour le cinéma de l’époque), et tout un tas de répliques bien drôles et d’une pointe d’émotions. Pile poil ce que j’aime dans cette série en somme. Le fait que cela soit un épisode sur la fête des mères aurait pu donner autre chose.

Barry et Erica font l’erreur face à Bev d’oublier la fête des mères et de tenter de sauver leurs fesses avec des coupons qu’elle pourra utiliser par la suite. Bien entendu, la réponse de Bev est à la fois drôle et touchante, à la fois proche de la leçon pour ses enfants mais également la petite vengeance personnelle. Car l’on sait à quel point Bev aime ses enfants. Le coup des coupons était vraiment drôle. C’était une parfaite occasion de mettre Bev en avant et de nous faire rire avec tout un tas de situations classiques mais excellentes. Barry et Erica pensent que la meilleure façon de sauver leur relation avec Bev est de lui faire son petit déjeuner le lendemain matin sauf qu’ils vont presque brûler toute la maison. Mais l’émotion est belle et bien présence, ce que l’on retrouve encore une fois dans « Big Orange ». Cet épisode se concentre sur une histoire de t-shirt de Barry que ce dernier ne veut pas jeter. Il aime son t-shirt orange mais sa mère pas vraiment. Quoi qu’il en soit, peu importe ce n’est pas le plus important. Si l’épisode précédent était parfait dans son utilisation des qualités intrinsèques de The Goldbergs, je suis tout aussi convaincu par « Big Orange ». Mais dans un registre légèrement différent et une point d’émotions à la fin sur fond de « Walking on Sunshine ».

Car au delà de l’histoire de Barry qui est plus que réussie, nous avons aussi celle de la cabane dans l’arbre d’Adam. Même si cette cabane n’a jamais été un lieu très important dans The Goldbergs, la série parvient à trouver une façon bien à elle, de raconter une histoire qui s’achève de façon assez émouvante). Car la relation entre Adam et Erica est vraiment intéressante mine de rien, en tout cas de celles que j’aime bien. Entre Adam et Erica et Bev et Lainey qui aiment inconditionnellement Barry, The Goldbergs continue de délivrer de belles choses sans jamais laisser de côté le téléspectateur. Après tout, il n’y avait pas besoin de beaucoup plus pour imaginer The Goldbergs réussir encore un épisode. L’idée est de partir de Barry qui est dévasté par l’idée de perdre l’un de ses vêtements fétiches. C’est déjà arrivé à tout le monde quand on est jeune, un t-shirt, un pantalon, qui au lavage est ruiné. Par mégarde la plupart du temps et c’est notre mère qui prend notre colère sur le dos. L’histoire de The Goldbergs est ici touchante car elle rappelle à tout le monde quelque chose de son enfance. Cette série me fascine en grande partie par sa capacité à faire ce genre de choses et à nous séduire autrement.

« Have a Summer » de son côté est la conclusion qu’il fallait à la saison avec une leçon pour Barry mais aussi pour Adam. Adam se retrouve à mettre son frère chaos pour la première fois de sa vie. Du coup, il passé de bullied à bully. C’est assez drôle et presque surréaliste mais dans un sens, l’épisode a beaucoup d’humour et surtout de choses à raconter sur ce que c’est que de se faire harceler à l’école et de prendre une fois dans sa vie la main sur ses assaillants. Ce season finale n’est pas forcément le meilleur season finale du monde car ce n’en est pas un à proprement parler mais il symbolise l’évolution des personnages plutôt bien. En effet, The Goldbergs délivre encore une fois un épisode qui permet de se rendre compte que les personnages évoluent dans cette série et c’est une très bonne chose. Chacun des personnages trouve sa petite conclusion bien à lui, ce qui dans un sens me va très bien. Je ne demande jamais beaucoup d’une sitcom quand elle conclut sa saison, peut-être aussi car The Goldbergs sait rester séduisante à sa façon, grâce à l’énergie qui provient du casting et des personnages. Il n’en fallait pas beaucoup. Ce qui est sûr c’est que je serais au rendez-vous l’année prochaine.

Note : 8/10. En bref, belle fin de saison.


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