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Chronique de l’humour: Suicide et l’humour

Publié le 14 juillet 2016 par Raymond Viger

Ce n’est pas un état permanent. C’est un état de souffrance extrême que tu n’es pas capable de gérer à court terme. Le presto est plein. Il veut exploser. Comme un presto dans lequel tu essayes de faire cuire des beans. As-tu déjà essayé de faire des beans dans un presto. Ça risque de faire du dégat un peu partout!

Si un de tes chums de confiance y t’écoute un peu. Il peut possiblement libérer un peu de pression de ton presto. Si un de tes proches t’aide un peu, peut-être que tu vas être capable de trouver une position où ton presto ne sera plus directement sur le feu. Un presto ça se tasse. Le rond du poêle ça se ferme.

C’est vrai que ça fait mal. Mais on peut s’en sortir et retrouver sa joie de vivre. Si tu trouves pas dans tes chums quelqu’un de confiance pour t’aider. Il y a des lignes d’écoute. 1-866-appelle. Pas dure à retenir. 1-866-appelle. Tu peux aussi appeler ou te présenter au CLSC. Il y a des centres de crise partout à travers le Québec.

Niaise pas avec le puck pis appelle. Et dis-toi que tu peux partir du fond de la salle… pour un jour te retrouver sur le devant de la scène.

Peut-être qu’il y a des humoristes plus drôles que moi.

Peut-être qu’il y a des humoristes qui font plus de cash que moi.

Peut-être qu’il y a des humoristes qui peuvent improviser ou faire toutes sortes d’animation et faire le tour du monde avec leur humour.

Moi j’ai juste un texte à vous livrer. Il n’est pas vraiment long. Je ne sais même pas s’il est drôle. Ce n’est pas grave. Je ne suis pas un humoriste. Je suis un journaliste.

La seule chose que j’espère c’est que le texte que je te donne aujourd’hui puisse te donner des ailes pour que tu partes du fond de la salle la tête haute. Pour que tu puisses trouver les moyens et les ressources que tu mérites. Pour que tu puisses t’aimer autant que tout le monde t’aime. Pour que tu puisses faire le tour du monde.

Et je voudrais dire aux gens qui entourent le gars dans le fond de la salle. Si ton ami se retrouve là, ce n’est pas par choix. C’est par manque de choix. S’il pense au suicide, c’est qu’il veut mettre un terme définitif à une souffrance qui est passagère.

On ne laisse pas son copain souffrir dans le fond de la salle. Là c’est le temps de lui demander: «Hey le grand, comment ça va ? J’ai le goût de t’écouter et de t’entendre».

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