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Ma vie commence demain d’Annie Lyons

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Ma vie commence demain d’Annie Lyons

Ma vie commence demain Annie LyonsPoche : 416 pages
Editeur : Editions Harlequin
Date de sortie : 1 Juin 2016
Collection : &H
Langue : Français
ISBN-10: 2280360322
ISBN-13: 978-2280360326
Prix Editeur : 7€50
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Un an. Douze lettres. Une vie entière  bouleversée.

Il y a des choses que Lizzie n’aurait jamais pensé vivre – assister à l’enterrement de sa sœur, par exemple –, et d’autres auxquelles elle ne s’attendait tout simplement pas, comme y croiser son ex et en repartir avec un paquet de lettres écrites par sa sœur.

Pour les lettres, elle aurait pu s’en douter : Bea n’était pas du genre à laisser le moindre détail au hasard. Elle lui a donc légué douze lettres – une pour chaque mois – constituant une liste de choses à faire pour essayer de trouver le chemin du bonheur.

Pour son ex, on ne lui a pas donné le mode d’emploi, mais quelque chose lui dit qu’elle finira bien par le découvrir…

C’est donc portée par l’amour de sa sœur que Lizzie s’apprête à vivre une année qui va bouleverser sa vie.

Mon avis :

Ma vie commence demain est l’une de ces histoires bouleversantes et belles à la fois. Elle aborde ce thème universel et immensément douloureux de la perte d’un être cher et de son après ; du chemin que l’on doit poursuivre malgré tout, parce que la vie continue. D’une infinie tendresse toute en retenue, Annie Lyons conte le cheminement de vie des restants et leur lot de contradictions bien humaines face à la mort. Un livre hautement lacrymal, mais porteur d’amour, d’énormément d’amour.

L’histoire commence le jour le plus triste de la vie de Lizzie, le jour où elle dit adieu à sa sœur Bea, pour son ultime voyage. Mais ce que Lizzie ignore, c’est que l’être qu’elle aimait le plus au monde n’est pas parti sans lui laisser ses dernières volontés. Douze en tout. Douze lettres scellées d’amour contenant vœux, souvenirs, petits et grands secrets pour guider Lizzie dans les douze mois à venir. Douze jalons qui vont l’aiguiller dans sa recherche du bonheur.

Contre toute attente, Lizzie – une jeune femme fragilisée par la vie et ses rencontres toxiques – va entreprendre ce voyage, cette métamorphose pour devenir celle dont elle ignorait vouloir devenir. Ces lettres lui donnent l’occasion tant repoussée d’affronter certaines vérités douloureuses, comme renouer avec une famille qu’elle n’a pas vue depuis 15 ans. Ces confidences posthumes lui feront revisiter un passé chargé de souffrances, mais de nouvelles perspectives lui donneront le courage de se détacher d’une colère refoulée depuis bien trop longtemps.

Lizzie n’est pas de ces héroïnes qui se clament fortes et indépendantes. Non, au contraire elle a toujours compté sur le soutien inébranlable de sa grande sœur, se complaisant dans son ombre avec une confiance aveugle. Mais Lizzie va devoir apprendre à vivre autrement, à aller au-devant de ses peurs. C’est un personnage qui avance à pas de fourmi, mais qui progresse dans les multiples sphères de son existence. Qui évolue en profondeur. Et son histoire… m’a touchée en plein cœur.

Le récit se développe sur l’idée centrale de la perte d’un être cher, mais de nombreuses ramifications se greffent autour du travail de deuil, telles que des relations intergénérationnelles, amicales ou romantiques. Lizzie s’entoure, parfois malgré elle, d’une ribambelle de belles personnes également seules à leur façon. Et entre tous ces personnages émergent alors toutes sortes de révélations ou de nœuds relationnels (des rivalités et des alliances, des accidents de parcours et des non-dits) qui insufflent au récit énormément de vie et d’émotions. Des émotions qui résonneront forcément en son lecteur, certainement troublé par des réminiscences personnelles.

Dans ce livre les mois défilent aussi vite que les pages rythmées par les missives de Bea et les victoires de l’existence de Lizzie. On lit avec empressement, car il est comme impensable de refermer le livre sans connaitre le fin mot de l’ultime lettre, sans dire adieu à Bea, une absente que l’on aime et qui ébranle dès ses premiers mots.

Ma vie commence demain m’a touchée comme peu de livres auparavant. Cela est dû à ces mots d’outre-tombe. Des pensées pleins de sens qui émeuvent confusément entre rires et larmes. Le caractère épistolaire posthume donne plus de résonance aux mots, comme un écho de l’au-delà, intemporel et éternel. Chaque lettre, chaque phrase m’ont frappée avec force, m’ont émue comme jamais. Il y a aussi une relation entre une mère et sa fille qui m’a particulièrement désarmée en étreignant ma gorge à maintes reprises.

C’est assez rare, presque inédit pour moi d’être aussi tourneboulée par une lecture. Une lecture poignante qui entonne tantôt doucement tantôt cruellement la poésie de l’acceptation, de l’amour et du pardon.

Inoubliable

Coup de Coeur

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Ma vie commence demain d’Annie Lyons

Ma vie commence demain Annie LyonsPoche : 416 pages
Editeur : Editions Harlequin
Date de sortie : 1 Juin 2016
Collection : &H
Langue : Français
ISBN-10: 2280360322
ISBN-13: 978-2280360326
Prix Editeur : 7€50
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Un an. Douze lettres. Une vie entière  bouleversée.

Il y a des choses que Lizzie n’aurait jamais pensé vivre – assister à l’enterrement de sa sœur, par exemple –, et d’autres auxquelles elle ne s’attendait tout simplement pas, comme y croiser son ex et en repartir avec un paquet de lettres écrites par sa sœur.

Pour les lettres, elle aurait pu s’en douter : Bea n’était pas du genre à laisser le moindre détail au hasard. Elle lui a donc légué douze lettres – une pour chaque mois – constituant une liste de choses à faire pour essayer de trouver le chemin du bonheur.

Pour son ex, on ne lui a pas donné le mode d’emploi, mais quelque chose lui dit qu’elle finira bien par le découvrir…

C’est donc portée par l’amour de sa sœur que Lizzie s’apprête à vivre une année qui va bouleverser sa vie.

Mon avis :

Ma vie commence demain est l’une de ces histoires bouleversantes et belles à la fois. Elle aborde ce thème universel et immensément douloureux de la perte d’un être cher et de son après ; du chemin que l’on doit poursuivre malgré tout, parce que la vie continue. D’une infinie tendresse toute en retenue, Annie Lyons conte le cheminement de vie des restants et leur lot de contradictions bien humaines face à la mort. Un livre hautement lacrymal, mais porteur d’amour, d’énormément d’amour.

L’histoire commence le jour le plus triste de la vie de Lizzie, le jour où elle dit adieu à sa sœur Bea, pour son ultime voyage. Mais ce que Lizzie ignore, c’est que l’être qu’elle aimait le plus au monde n’est pas parti sans lui laisser ses dernières volontés. Douze en tout. Douze lettres scellées d’amour contenant vœux, souvenirs, petits et grands secrets pour guider Lizzie dans les douze mois à venir. Douze jalons qui vont l’aiguiller dans sa recherche du bonheur.

Contre toute attente, Lizzie – une jeune femme fragilisée par la vie et ses rencontres toxiques – va entreprendre ce voyage, cette métamorphose pour devenir celle dont elle ignorait vouloir devenir. Ces lettres lui donnent l’occasion tant repoussée d’affronter certaines vérités douloureuses, comme renouer avec une famille qu’elle n’a pas vue depuis 15 ans. Ces confidences posthumes lui feront revisiter un passé chargé de souffrances, mais de nouvelles perspectives lui donneront le courage de se détacher d’une colère refoulée depuis bien trop longtemps.

Lizzie n’est pas de ces héroïnes qui se clament fortes et indépendantes. Non, au contraire elle a toujours compté sur le soutien inébranlable de sa grande sœur, se complaisant dans son ombre avec une confiance aveugle. Mais Lizzie va devoir apprendre à vivre autrement, à aller au-devant de ses peurs. C’est un personnage qui avance à pas de fourmi, mais qui progresse dans les multiples sphères de son existence. Qui évolue en profondeur. Et son histoire… m’a touchée en plein cœur.

Le récit se développe sur l’idée centrale de la perte d’un être cher, mais de nombreuses ramifications se greffent autour du travail de deuil, telles que des relations intergénérationnelles, amicales ou romantiques. Lizzie s’entoure, parfois malgré elle, d’une ribambelle de belles personnes également seules à leur façon. Et entre tous ces personnages émergent alors toutes sortes de révélations ou de nœuds relationnels (des rivalités et des alliances, des accidents de parcours et des non-dits) qui insufflent au récit énormément de vie et d’émotions. Des émotions qui résonneront forcément en son lecteur, certainement troublé par des réminiscences personnelles.

Dans ce livre les mois défilent aussi vite que les pages rythmées par les missives de Bea et les victoires de l’existence de Lizzie. On lit avec empressement, car il est comme impensable de refermer le livre sans connaitre le fin mot de l’ultime lettre, sans dire adieu à Bea, une absente que l’on aime et qui ébranle dès ses premiers mots.

Ma vie commence demain m’a touchée comme peu de livres auparavant. Cela est dû à ces mots d’outre-tombe. Des pensées pleins de sens qui émeuvent confusément entre rires et larmes. Le caractère épistolaire posthume donne plus de résonance aux mots, comme un écho de l’au-delà, intemporel et éternel. Chaque lettre, chaque phrase m’ont frappée avec force, m’ont émue comme jamais. Il y a aussi une relation entre une mère et sa fille qui m’a particulièrement désarmée en étreignant ma gorge à maintes reprises.

C’est assez rare, presque inédit pour moi d’être aussi tourneboulée par une lecture. Une lecture poignante qui entonne tantôt doucement tantôt cruellement la poésie de l’acceptation, de l’amour et du pardon.


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