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Losing my Religion de Julie Rion

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par CoxeCoxe

Losing my Religion de Julie Rion

Losing my Religion de Julie RionBroché : 400 pages
Editeur : Autoédité
Collection : Saga Losing
Date de sortie : 28 décembre 2015
Langue : Français
ISBN-10 : 1519737378
ISBN-13 : 978-1519737373
Prix : 18€98
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Avec une personnalité reflétant les 7 péchés capitaux, Martin Salinger, addict à l’alcool, est un célèbre auteur de best-sellers. Martin est sur le point de se faire virer de sa maison d’édition new yorkaise s’il ne rend pas rapidement un manuscrit. Il décide d’engager une assistante afin de retrouver son inspiration. Lors des différents entretiens qu’il fait passer dans son loft démesuré, il tombe littéralement sous le charme d’une jeune candidate, répondant au doux surnom de Becks.

Rebecca ‘Becks’ Paige bosse dans le call center d’une compagnie d’assurance pour un salaire peu attractif. Elle a une liaison malheureuse avec son patron depuis 7 mois. En consultant les offres d’emploi du journal local, elle tombe sur une annonce assez simple. Elle décide de se rendre à ce rendez-vous. Elle découvre que la personne ayant besoin d’une assistante n’est autre que son auteur favori. A la fin de l’interview, il lui offre non seulement le job, mais de plus, une rémunération indécente afin qu’elle ne puisse refuser. Becks accepte la proposition de Martin et s’installe le soir même dans son appartement. La personnalité de son nouveau patron l’expose à toutes sortes de sentiments opposés. Toute la complexité qu’engendre le star system vient compliquer la nouvelle aventure dans laquelle elle s’est lancée. Martin trouve en Becks plus qu’une assistante… elle devient sa muse.

Mon avis :

Il est indéniable qu’en apparence Losing my Religion de Julie Rion semble prometteur. Le titre interpelle, la belle épure sur la couverture séduit, le résumé attise la curiosité… J’ai donc cédé à la tentation. Et jusqu’au premier tiers du livre j’étais plutôt satisfaite de mon choix, bien qu’un sérieux manque d’homogénéité concernant la qualité du livre vient gâcher la lecture, et ce, jusqu’à la fin.

Becks, belle ingénue en quête de renouveau se rend à un entretien d’embauche au domicile de Martin Salinger, auteur de Best-Seller, qui cherche une assistante. Elle comprend rapidement qu’elle est bien plus qualifiée que les autres postulantes et, téméraire, elle tente sa chance en se faisant remarquer. L’attraction entre l’écrivain et Becks est immédiate et, de ce fait, elle accepte le poste et emménage chez lui sur le champ et sans trop de méfiance. L’histoire commence donc par un contrat professionnel aux clauses annexes fumeuses et un accord de confidentialité. Plutôt classique mais ça fonctionne.

La promiscuité employée/patron va permettre à Becks de découvrir un tout autre Martin Salinger et de l’entrevoir sous l’image façonnée par les médias. Martin est certes un débauché, mais il est également complexe, très ambivalent et sensément vicié.

En perte d’inspiration, Martin revient d’une traversée du désert où il s’est égaré en route, perdu dans l’alcool. Son contrat avec sa maison d’édition est d’ailleurs en jeu. Mais face au petit caractère et à la répartie de Beck, le romancier va trouver sa muse et renouer avec sa plume.

Les deux personnages se cherchent, se tentent dans un jeu perpétuel du chat et de la souris, jusqu’à ce que l’un deux se laisse attraper. C’est une séduction presque adolescente : entre découverte de l’autre et provocation. Leur romance devient un catalyseur d’inspiration pour Martin, et c’est plutôt mignon.

Becks découvre le processus d’écriture de Martin et narre les moments d’exaltation créatrice de l’écrivain : lorsque la fiction devient l’écho de la réalité. C’est le point intéressant du livre à mon sens.

L’auteure met l’accent sur la problématique de Martin : « une personnalité qui reflète les sept péchés capitaux » (le seul lien avec la religion dans ce livre), mais l’idée est à peine creusée. Je pensais sombrer complètement dans les méandres sombres de l’esprit de l’écrivain, mais ce n’est pas le cas. Son vrai problème serait plutôt son alcoolisme carabiné et une relation au père compliquée, mais cet aspect est secondaire. C’est vraiment dommage.

La Luxure parait fade pour un homme au passé prétendu sulfureux. Les ébats sont d’abord suggérés et lorsque l’auteur devient plus explicite, étrangement, cela perd beaucoup en intensité. C’est gourmand et coloré, mais cela reste très gentillet.

Plus l’histoire avance, plus la trame semble s’appauvrir. En fait, il n’y plus réellement d’histoire tout simplement. Certains passages n’apportent pas grand-chose, excepté des longueurs et l’envie de lâcher le livre. Les personnages en perdent leur éclat et deviennent même irritants.

Et puis arrive la fin… avec une chute qui ne part de rien — si ce n’est de la bêtise ou de l’immaturité des personnages — et laisse sans mot. Je n’ai pas saisi le message que l’auteure a voulu délivrer tant l’écriture est brouillonne. C’est clairement négligé et en inadéquation totale avec le début qui semble beaucoup plus travaillé, peaufiné. Quelle déception.

De manière générale, l’écriture manque de délié et le style est très saccadé. Par moment, j’ai dû relire plusieurs fois certaines phrases. Quant à la narration, elle souffre de beaucoup trop d’oralité.

J’ai achevé ce livre dans l’espoir d’y retrouver un regain d’énergie, une dynamique mais cela n’est jamais arrivé. Au final, j’ai juste eu l’impression d’avoir perdu mon temps avec une fan fiction de 50 nuances de Grey malhabile.

Pour les lecteurs qui se laisseront malgré tout tenter par l’aventure, l’auteure prévoit une saga qui compte en tout 8 tomes. Peut-être que le prochain opus sera plus abouti, espérons-le.

Moyen

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Losing my Religion de Julie Rion

Losing my Religion de Julie RionBroché : 400 pages
Editeur : Autoédité
Collection : Saga Losing
Date de sortie : 28 décembre 2015
Langue : Français
ISBN-10 : 1519737378
ISBN-13 : 978-1519737373
Prix : 18€98
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Avec une personnalité reflétant les 7 péchés capitaux, Martin Salinger, addict à l’alcool, est un célèbre auteur de best-sellers. Martin est sur le point de se faire virer de sa maison d’édition new yorkaise s’il ne rend pas rapidement un manuscrit. Il décide d’engager une assistante afin de retrouver son inspiration. Lors des différents entretiens qu’il fait passer dans son loft démesuré, il tombe littéralement sous le charme d’une jeune candidate, répondant au doux surnom de Becks.

Rebecca ‘Becks’ Paige bosse dans le call center d’une compagnie d’assurance pour un salaire peu attractif. Elle a une liaison malheureuse avec son patron depuis 7 mois. En consultant les offres d’emploi du journal local, elle tombe sur une annonce assez simple. Elle décide de se rendre à ce rendez-vous. Elle découvre que la personne ayant besoin d’une assistante n’est autre que son auteur favori. A la fin de l’interview, il lui offre non seulement le job, mais de plus, une rémunération indécente afin qu’elle ne puisse refuser. Becks accepte la proposition de Martin et s’installe le soir même dans son appartement. La personnalité de son nouveau patron l’expose à toutes sortes de sentiments opposés. Toute la complexité qu’engendre le star system vient compliquer la nouvelle aventure dans laquelle elle s’est lancée. Martin trouve en Becks plus qu’une assistante… elle devient sa muse.

Mon avis :

Il est indéniable qu’en apparence Losing my Religion de Julie Rion semble prometteur. Le titre interpelle, la belle épure sur la couverture séduit, le résumé attise la curiosité… J’ai donc cédé à la tentation. Et jusqu’au premier tiers du livre j’étais plutôt satisfaite de mon choix, bien qu’un sérieux manque d’homogénéité concernant la qualité du livre vient gâcher la lecture, et ce, jusqu’à la fin.

Becks, belle ingénue en quête de renouveau se rend à un entretien d’embauche au domicile de Martin Salinger, auteur de Best-Seller, qui cherche une assistante. Elle comprend rapidement qu’elle est bien plus qualifiée que les autres postulantes et, téméraire, elle tente sa chance en se faisant remarquer. L’attraction entre l’écrivain et Becks est immédiate et, de ce fait, elle accepte le poste et emménage chez lui sur le champ et sans trop de méfiance. L’histoire commence donc par un contrat professionnel aux clauses annexes fumeuses et un accord de confidentialité. Plutôt classique mais ça fonctionne.

La promiscuité employée/patron va permettre à Becks de découvrir un tout autre Martin Salinger et de l’entrevoir sous l’image façonnée par les médias. Martin est certes un débauché, mais il est également complexe, très ambivalent et sensément vicié.

En perte d’inspiration, Martin revient d’une traversée du désert où il s’est égaré en route, perdu dans l’alcool. Son contrat avec sa maison d’édition est d’ailleurs en jeu. Mais face au petit caractère et à la répartie de Beck, le romancier va trouver sa muse et renouer avec sa plume.

Les deux personnages se cherchent, se tentent dans un jeu perpétuel du chat et de la souris, jusqu’à ce que l’un deux se laisse attraper. C’est une séduction presque adolescente : entre découverte de l’autre et provocation. Leur romance devient un catalyseur d’inspiration pour Martin, et c’est plutôt mignon.

Becks découvre le processus d’écriture de Martin et narre les moments d’exaltation créatrice de l’écrivain : lorsque la fiction devient l’écho de la réalité. C’est le point intéressant du livre à mon sens.

L’auteure met l’accent sur la problématique de Martin : « une personnalité qui reflète les sept péchés capitaux » (le seul lien avec la religion dans ce livre), mais l’idée est à peine creusée. Je pensais sombrer complètement dans les méandres sombres de l’esprit de l’écrivain, mais ce n’est pas le cas. Son vrai problème serait plutôt son alcoolisme carabiné et une relation au père compliquée, mais cet aspect est secondaire. C’est vraiment dommage.

La Luxure parait fade pour un homme au passé prétendu sulfureux. Les ébats sont d’abord suggérés et lorsque l’auteur devient plus explicite, étrangement, cela perd beaucoup en intensité. C’est gourmand et coloré, mais cela reste très gentillet.

Plus l’histoire avance, plus la trame semble s’appauvrir. En fait, il n’y plus réellement d’histoire tout simplement. Certains passages n’apportent pas grand-chose, excepté des longueurs et l’envie de lâcher le livre. Les personnages en perdent leur éclat et deviennent même irritants.

Et puis arrive la fin… avec une chute qui ne part de rien — si ce n’est de la bêtise ou de l’immaturité des personnages — et laisse sans mot. Je n’ai pas saisi le message que l’auteure a voulu délivrer tant l’écriture est brouillonne. C’est clairement négligé et en inadéquation totale avec le début qui semble beaucoup plus travaillé, peaufiné. Quelle déception.

De manière générale, l’écriture manque de délié et le style est très saccadé. Par moment, j’ai dû relire plusieurs fois certaines phrases. Quant à la narration, elle souffre de beaucoup trop d’oralité.

J’ai achevé ce livre dans l’espoir d’y retrouver un regain d’énergie, une dynamique mais cela n’est jamais arrivé. Au final, j’ai juste eu l’impression d’avoir perdu mon temps avec une fan fiction de 50 nuances de Grey malhabile.

Pour les lecteurs qui se laisseront malgré tout tenter par l’aventure, l’auteure prévoit une saga qui compte en tout 8 tomes. Peut-être que le prochain opus sera plus abouti, espérons-le.


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