Kevin Sireau, un tour de piste pour aller à Rio

Kevin Sireau est un cycliste sur piste français qui vise une qualification pour les JO de Rio 2016 en individuel et par équipe. Entretien pour le blog playeur.co

Kevin, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Kévin Sireau, cycliste sur piste et en centre d’entraînement depuis septembre 2004 où mon premier entraîneur était Daniel Morelon. Je suis double médaillé d’argent aux JO de Penin en 2008 et à Londres en 2012 en vitesse par équipe. Je suis également passionné de nature et de pêche mais aussi des sport mécaniques en particulier de moto. Car je suis moi même un biker ! Car j’adore le principe du deux roues. 

Tu as un palmarès bien rempli en remportant de nombreux titres de champion du monde par équipe. Le titre individuel fait encore défaut,  c’est un objectif prioritaire pour toi ?

Aller chercher un titre individuel est un objectif pour moi. Mais pas moins qu’un autre titre par équipe car j’affectionne tout particulièrement cette épreuve. Je ne me lasse pas de monter sur le podium avec mes collègues. Donc je dirais que je place les deux épreuves au même niveau. 

Rio est aussi l’un de tes prochains objectifs. Sur quelle(s) disciplines tu aimerais t’aligner ?

J’aimerais faire les JO de Rio de Janeiro en vitesse par équipe mais également en vitesse individuelle. Mais le niveau français est élevé et les places sont chères. Ce qui place le niveau français souvent sur les plus hautes marches. En tout cas je ne lâche rien. 

Deux médailles d’argent olympique en vitesse par équipe, cette fois ça va être la bonne ?

C’est vrai que l’on dit jamais deux sans trois. Mais l’équipe qui sera sélectionné pour les JO, dont j’espère faire partie, dérogera à cette règle et fera tout pour mener la France sur la première marche du podium, et enfin passer l’or autour de nos cous que l’on attend depuis si longtemps.

Il y a une tradition française du cyclisme sur piste, comment l’expliques-tu ?

La France à des antécédents chargés en médailles et un très long et vieux palmarès sur le cyclisme sur piste. Et je pense que c’est cet exemple des plus anciens qui ont transmis la rage de vaincre et qui  donne le goût aux plus jeunes. Mais on a la chance en France de toujours trouver des successeurs qui restent dans les clous de la performance. 

Lequel de tes prédécesseurs t’a le plus marqué ?

Quand j’ai commencé le cyclisme à l’âge de 12 and je ne connaissais pas grand chose au vélo et je ne suivais pas particulièrement les actus de ce sport. Mais lorsque j’ai fait pour la première fois les championnats de France à Hyeres j’ai côtoyer mes aînés et j’ai eu la chance de rencontrer Florian Rousseau. J’ai trouvé cette homme particulièrement discret et humble à la fois. Sans oublier évidement qu’il fait partie des grand grand nom du cyclisme sur piste. J’ai même eu la chance d’avoir un autographe de lui alors que je n’étais encore que cadet. Et j’ai même partager un repas en sa compagnie car nous faisions partie du même comité de la région centre. Qui autrefois était orchestré par Philippes Bodier, notre CTR un amoureux inconditionnel de la piste. Et qui avait l’œil pour déceler les futurs grands.  

On dit souvent que les infrastructures françaises ne sont pas au niveau et pourtant vous êtes toujours au top. Est-ce que cet aspect affecte quand même vos performances ?

On sait souvent plein du manque d’infrastructures en France pour développer la piste. Beaucoup de vélo ou de projet on été réalisé. En janvier 2014 est sortie de terre le velodrome national de Saint Quentin en Yveline ,où je m’entraîne, qui est bien équipé. 

Mais avant ça, les résultats étaient quand même la et même des titres olympiques. Donc je pense pas que ça affecte nos performances et nos résultats. Mais la discipline évolue et il faut évoluer avec elle. Et même essayer d’avoir un temps d’avance. 

Une idole sportive ?

Étant fan de Sports mécaniques et aillant participé à la dernière édition des Étoiles du Sport j’ai eu la chance de rencontrer et de discuter avec Mr Ari Vatanen. Un très grand Monsieur. Un pilote de rallye avec un immense palmarès. Il est ultra gentil et très calme. C’est Avec une grande Humilité qu’il parle et partage son sport et sa carrière. Mais il sait très bien aussi écouter les autres pour s’enrichir de nouvelles expériences. 

J’ai eu la chance de monter avec lui en voiture et il nous a fait une démonstration de son talent grâce à BMW Sport Expérience. J’ai beaucoup apprécié ce Monsieur et je le remercie d’avoir partagé un moment avec moi. 

Klay