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Sur la route de Siem Reap...

Publié le 23 octobre 2015 par Diana
Sur la route de Siem Reap... Avant-propos : c'est en découvrant les inondations au Cambodge (été 2015) par le biais des réseaux sociaux que je me suis rappelé de mon séjour de 2011, et celles qui avaient alors touchées le pays. Petit récit routier, et du coup mouillé de mon escapade vers le nord khmer. 
Octobre 2011
Départ de Phnom Penh (PP), nous prenons la RN6, direction Siem Reap, terre des temples d'Angkor. Sur le chemin, nous pouvons admirer la campagne cambodgienne mais également et surtout ses habitants empruntant les mêmes voies que nous : une route goudronnée aux nombreux nids de poules.
Sur la route de Siem Reap... Sur la route de Siem Reap...
Si l’on avait déjà pu goûter aux « joies » de la conduite dans la capitale, il est amusant de voir qu’il en est de même en dehors de celle-ci : des conduites périlleuses au volant de véhicule motorisé sur ces routes accidentées par endroit. La circulation est de celle qu’on pourrait qualifier « d’animée ». On klaxonne à plusieurs reprises pour annoncer que l’on dépasse. Le tout est souvent dangereux et on n’est jamais loin de percuter un véhicule venant d’en face. Si cela peut faire peur de prime abord, il y règne pourtant une maestria dans la conduite qui laisse serein. Chose que l’on avait pu remarquer à PP, c’est que dans le « chaos » des trajets, il s’y dégage tout de même un certain « ordre ». Dépassé la crainte de l’accident, on se laisse bercer par le rythme des paysages qui défilent : palmiers qui s’érigent, rizières sur des kilomètres, habitations en bois sur pilotis typique… Ces provinces grouillent de vie et on s’amuse des transports en tout genre tout en se nourrissant de ces cambodgiens qui se laissent aller à leur vacation. Les heures défilent. 
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Nous nous arrêtons au bord de la route devant le stand d’un vendeur de fleur de lotus (dont les graines se mangent). Plus loin encore, nous nous arrêtons pour acheter des bambous au riz avec haricots rouge. Difficile de ne pas résister aux mets que l’on peut trouver au bord de la route. Nous découvrons par la même occasion les ravages des fortes pluies qui se sont abattues en octobre 2011 et qui ont provoqué des inondations (lesquelles furent particulièrement catastrophiques en Thaïlande à la même époque).
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Les inondés délogés de chez eux vivent au bord des routes sous des tentes et autres bâches de fortune. Derrière eux, submergé par les eaux leurs habitations inaccessibles. Ces images qui défilent sous mes yeux me rendent triste. Je ne devrais pas. Même dans l’adversité, la vie continue, leurs bétails à leur côté. Nous croisons leur regard, leur sourire aussi. Des hommes travaillent le bois, des femmes font la cuisine, des enfants jouent. Nous poursuivons notre chemin, découvrons les buffles et les vaches cambodgiennes, caractérisées par le fait qu'elles ont la peau sur les os. La route continue de filer vers l’horizon…
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Nous nous arrêtons aussi pour se désaltérer avant d’arriver à Siem Reap après 4h de route. Vite un hôtel !
Sur la route de Siem Reap... I.D.

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