Par Sarah J Cohen - 23/07/2015 | 11:29
De nationalités tunisienne et pakistanaise, ces deux hommes, qui échangent en italien entre eux, disposaient d'un compte sur le réseau social Twitter, où ils postaient des messages avec des sites touristiques italiens célèbres à l'instar du Colisée à Rome ou le Duomo à Milan comme arrière-plan. D'après l'agence AGI, un de ces messages écrit à la main en italien, français et arabe et tenu par l'un des deux suspects disait : " nous sommes dans vos rues, nous sommes partout. Nous identifions les cibles en attendant l'heure X ".
De l'avis du procureur de Milan responsable de l'enquête, Maurizio Romanelli, " il n'y a jamais eu un début de passage à l'action ", a-t-il estimé devant la presse. Et d'ajouter : " les deux hommes parlaient de cibles diverses, surtout de la base militaire de Ghedi (à proximité de Brescia), mais aussi d'autres cibles possibles, y compris les forces de l'ordre, mais d'une manière générale, ou alors de la société pour laquelle travaillait le Tunisien ". M. Romanelli a également indiqué que les deux suspects avaient téléchargé sur internet un document sur la fabrication des bombes à domicile, le transport des armes, l'entraînement ou la protection sur le web. En plus, le ressortissant tunisien avait posté sur son profil une image de la plage de Sousse en Tunisie, qui a été, le 26 juin dernier, le théâtre d'une attaque terroriste ayant coûté la vie à 38 étrangers.