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DSK, à quand la prison ?

Publié le 15 novembre 2011 par Melusine

Le viol est un crime passible de la cour d'assises. L'article 222-23 du Code pénal dispose que " Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ", et que " Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle ". L'article suivant porte cette peine à vingt en cas de viol aggravé, notamment (point 5) lorsque le viol " est commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions " ou (point 12) " lorsqu'il est commis par une personne agissant en état d'ivresse manifeste ou sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants ". La peine du criminel violeur peut être portée jusqu'à la prison à perpétuité en cas de récidive.

Il faut d'abord rappeler les liens très intimes de Dominique Strauss-Kahn avec la pègre, les proxénètes en particulier, cf. L'effarante double vie de DSK, et les affaires de corruption auxquelles il est mêlé :

1991, alors que DSK est Ministre de l'Industrie, soupçon de vol de brevet et escroquerie internationale (affaire Ferrayé), en cours d'instruction, cf. L'affaire DSK, entre déni de la réalité et mépris du peuple .

1993-1994, emploi fictif dans une filiale suisse du groupe ELF Aquitaine au profit de sa secrétaire. Inculpé pour recel d'abus de biens sociaux en 2000.

1997, DSK perçoit 603.000 francs d'une mutuelle étudiante, la MNEF. Inculpé pour faux et usage de faux " en 1999.

2001, de " fortes présomptions de faits de corruption passive à l'encontre de l'ex-ministre " DSK qui aurait accordé une remise fiscale de 160 millions de francs au couturier Karl Lagerfeld en échange d'une cassette contenant les aveux du promoteur Jean-Claude Méry sur le financement occulte du RPR... qu'il prétend avoir égarée !

2008, soupçon d'abus de biens sociaux dans l'attribution du marché de construction du Grand Stade de Lille à la société Eiffage...

Et il y a les viols :

2001, tentative de viol sur la journaliste Tristane Banon.

2008, abus de l'autorité que lui confèrent ses fonctions pour obtenir des faveurs sexuelles d'une employée du FMI (affaire Piroska Nagy), c'est-à-dire un viol en droit français.

2008, viol de Béatrice Legrain dans les toilettes du restaurant L'Aventure à Paris.

début 2010, violences sexuelles sur Anne-Marie S. à Washington.

2010 toujours, viol d'une employée de maison lors d'un voyage officiel au Mexique.

mai 2011, viol d'une femme de chambre du Sofitel de New York (affaire Nafissatou Diallo).

La liste n'est pas exhaustive.

Qu'est-ce qu'on attend pour mettre ce criminel multi-récidiviste en taule ?


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