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236 - quand les arguments tombent du ciel

Publié le 24 mars 2015 par Jeanjacques

Imaginez du fer tombant en gouttelettes à la surface de la Terre, comme une pluie métallique... Dans un cas pareil, un parapluie serait bien inefficace ! Heureusement, cela s'est produit à une époque où il n'y avait pas encore de vie sur Terre, et où les astéroïdes heurtaient régulièrement la Terre comme la Lune.

On savait déjà que du fer avait été apporté sur notre planète par des collisions avec les astéroïdes, mais on se demandait pourquoi il y en a autant dans le manteau terrestreEn effet, il aurait semblé plus raisonnable aux scientifiques que ce métal ait été propulsé au travers de l'écorce terrestre pour rejoindre directement les quantités importantes de fer présentes dans son noyau. Une autre question tout aussi intrigante est de savoir pourquoi la Lune, formée en même temps que la Terre, a beaucoup moins de fer dans son propre manteau, vu qu'elle a été tout aussi bombardée par des astéroïdes pleins de fer ? Là encore, un mystère.

Une réponse possible vient d'être apportée par une équipe emmenée par deux professeurs de Harvard et de l'université de Californie, dans un article publié dans Nature Geosciences. Pour eux, la collision d'un morceau de fer avec la Terre aurait transformé celui-ci en un "nuage de fer" s'évaporant tout autour de la Terre, et se précipitant ensuite en pluie ferreuse, ce qui expliquerait alors les poches de ce métal que l'on trouve aujourd'hui dans le manteau terrestre. Concernant la Lune, sa gravité n'aurait pas été suffisante pour retenir la plus grande partie de ces atomes de fer flottant, qui auraient été en retour attirés par la Terre.

Jp Fritz blog nouvelobs

COMMENTAIRES

Les thèses présentées dans cet article est une véritable caricature des erreurs et inepties auxquelles aboutissent la théorie de la formation des planètes par  planétésimaux. On explique que des cailloux, résidus du matériel abandonné par le soleil, en se heurtant finissent par s’agglutiner pour engendrer une planète relativement ronde. C’est assez extravagant puisqu’on n’a jamais observé un tel phénomène autour des planètes actuelles. Mais il faut expliquer pourquoi le noyau terrestre comporte autant de fer. La réponse est simple : le fer plus lourd tend naturellement à rejoindre le centre de notre planète. On appelle cette chute libre : « le triage gravitationnel ». Outre la quantité de fer devant trainer dans l’espace, on ne voit pas très bien comment les atomes de fer dans un corps en train se contracter et de se réchauffer peuvent bien se frayer un chemin à travers les matériaux déjà concentrés. Mais alors, pourquoi en aurait-il autant dans le manteau terrestre qui auraient refusé d’obéir au triage gravitationnel ? Eh bien, ils sont envoyés par le ciel sous forme de « pluie ferreuse ». Pas l’ombre ici d’une observation, d’une preuve quelconque pour justifier cette thèse. C’est que, à partir de prémisses fausses – le mode de la planétogenèse – on ne peut dériver que de faussetés en faussetés de plus en plus abracadabrantes.

En vérité, les planètes se forment à l’identique que tous les astres par une onde de choc dans la substance de l’espace et commencent à fabriquer leurs éléments les plus lourds – dont le fer – au moment de la plus haute température initiale. Le fer est donc dès l’origine situé dans le noyau de l’astre qui va produire les autres éléments et se refroidir progressivement. Dans notre thèse, il est donc inutile de recourir à cette thèse farfelue d’agglomération des morceaux de cailloux dans l’espace comme cette inepte conception du triage gravitationnel et maintenant de cette pluie de fer.

 

Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/12-formation-du-systeme-solaire


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