Magazine Cinéma

Art, Arnaque et ..Alzheimer au programme de ma sélection ciné du jour

Par Filou49 @blog_bazart
18 mars 2015

 La semaine passée j'avais annoncé deux grands cinéastes mondiaux au programme, Tim Burton et Michael Mann, et finalement grande surprise : je n'incluerais pas le second avec son Hacker, dont le sujet (très complexe et axé action pour moi) ne me tente pas plus que cela..Par contre, le "Big Eyes" de Burton y figure bien, en compagnie de deux autres films de deux cinéastes moins reconnus par la critique institutionnelle mais qui me tente beaucoup pour les raisons suivantes :

1.Big eyes

Big-Eyes-Movie
Le pitch :

 BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier.

Pourquoi je veux y aller :

- parce que Tim Burton est un cinéaste américain culte dont je ne suis sans doute pas le plus grand fan, mais dont chaque projet de long métrages reste très attendu;

- parce que cela faisait 20 ans que le réalisateur n’avait fait un film tiré d’une histoire vraie, depuis Ed Wood, aujourd’hui vénéré par certains amateurs du genre, et que Big Eyes est  écrit par les scénaristes Scott Alexander et Larry Karaszewski, qui avaient  déjà écrit Ed Wood.

- parce qu' à bien y regarder, il est évident que Tim Burton a été influencé par le travail de Margaret Keane et ses "grands yeux" et qu'entre Les Noces funèbres ou encore Charlie et la chocolaterie. sont autant de personnages du réalisateur affublés d’yeux disproportionnés, et cette rencontre au sommet qui devrait déboucher sur une oeuvre mémorable..

 BIG EYES - Bande Annonce Officielle VOST - Tim Burton (2015)

2. Un homme idéal

un-homme-ideal-photo-54c8cd4ddcf70

 Le pitch :

Mathieu, 25 ans, aspire depuis toujours à devenir un auteur reconnu. Un rêve qui lui semble inaccessible car malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à être édité. En attendant, il gagne sa vie en travaillant chez son oncle qui dirige une société de déménagement… 

Son destin bascule le jour où il tombe par hasard sur le manuscrit d’un vieil homme solitaire qui vient de décéder. Mathieu hésite avant finalement de s’en emparer, et de signer le texte de son nom...

Devenu le nouvel espoir le plus en vue de la littérature française, et alors que l’attente autour de son second roman devient chaque jour plus pressante, Mathieu va plonger dans une spirale mensongère et criminelle pour préserver à tout prix son secret…

 Pourquoi je veux y aller :

-parce qu'encore plus depuis qu'il a obtenu son césar du meilleur acteur obtenu à moins de 25 ans,  voir sur grand écran l'ex pensionnaire de la comédie française Pierre Niney est un évènement et dans ce rôle de falsifacteur un peu malgré lui, il semble assez incroyable;

-parce que le jeune cinéaste  Yann Gozlan a trouvé une intrigue machiavélique qui prend aux tripes , un thriller à la francaise basé sur une histoire qui sur le papier fait diablement envie ..

Un Homme Idéal Bande Annonce VF

3. Still alice

la-et-mn-still-alice-julianne-moore-kristen-stewart-reviews-20141205

 Le pitch :

Alice, linguiste, un mari, trois enfants, une maison au bord de l’océan, commence à oublier des mots et à ranger son portable dans le frigo. Le diagnostic tombe : Alzheimer précoce. Le film déroule alors sa dégénérescence programmée. Alice a le cheveu gras et le jogging mou, Alice ne sait plus faire ses lacets, elle se fait pipi dessus... Avec le climax lacrymal où l’ex-reine de l’éloquence fait un speech en s’accrochant comme une folle à son Stabilo pour réciter ses mots. Seul le fatal dénouement nous est épargné. Dans le rôle de Meryl Streep, Julianne Moore reste digne et parvient même, dans une scène où sa famille parle d’elle comme si elle n’était pas là, à nous faire comprendre d’un regard qu’elle "revient" par intermittence.

 Pourquoi je veux y aller :

- pour saluer la mémoire du co réalisateur Richard Glatzer, décédé la semaine dernière de la maladie de Charcot à qui Julianne Moore avait rendu un vibrant hommage ( il était très malade à l'époque) lors de la réception de son oscar;

- justement parce que Julianne Moore, césarisée et palmée l'an dernier est une des meilleures actrices américaines du moment, possédant la beauté d’une vraie star et le jeu intuitif d’une vraie actrice.

Still Alice - Bande-annonce VOST


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Filou49 15144 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines