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Il paraîtrait...

Publié le 20 novembre 2014 par Ericguillotte
jeudi 20 novembre 2014

- que le gouvernement a présenté son plan sur cinq ans pour les maladies neurodégénératives. Exit le plan Alzheimer, ou plutôt les trois plans successifs dédiés à la maladie, un nouveau plan le remplace. Est-il mieux ? Est-il moins bien ? Le nouveau plan unique englobe d’autres maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Ce n’est pas une mauvaise chose car les maladies vont être abordées de façon transversale puisqu’elles présentent certains aspects communs. Néanmoins, il y a un toutefois. L’association France Alzheimer a relevé que 200 millions d’euros seront affectés à la recherche pour toute la durée du plan, et 270 millions d’euros au médicosocial, chiffres qu’il faut comparer au 1,2 milliard prévu dans le plan Alzheimer 2008-2012. On multiple par trois d’un côté et on divise par combien de l’autre ? Lorsqu’on regarde la facette sous un autre angle, son apparence montre un autre aspect.
- que Gérard Limat a dit : je montais dans le bureau, je posais le sac dans un coin. On peut chercher la portée philosophique de la phrase longtemps, on risque d’y passer quelques nuits. Vous ne connaissez pas Gérard Limat ? Comptable et ami de Serge Dassault, il a raconté aux juges avoir, de 1995 à 2012, remis en cash à l’ex-maire de Corbei, 53 millions d’euros, transférés de Suisse. Il montait dans le bureau et il posait le sac dans un coin. Chacun pourra se dire qu’il a un coin, dans une pièce quelconque de sa maison, et que Gérard aurait pu s’y perdre. Mieux, on peut tous se dire qu’il existe des coins, dans quelques pièces du siège des Restos du Cœur, et dans toutes les fondations ou associations qui défendent les pauvres ou les malades. Gérard aurait mieux fait d’y déposer ses sacs. Lorsqu’on regarde la facette sous un autre angle, son apparence montre un autre aspect.
- que 73 % des parents sont favorables à la réduction du poids des notes. Alors, un régime, un ! La réforme de l'évaluation des élèves devrait reconsidérer l’importance des notes dans l'appréciation du cursus scolaire. On oublierait donc les couleurs, vert, orange et rouge, les en cours d’acquisition, les non-acquis, les notes sur 10, les notes sur 20 ? Les A, les B, les C ? Et quid des A- ou des C+ ? On les enterre ? Et, bien, on le ne saura pas aujourd’hui. La conférence nationale de consensus réunit actuellement enseignants, parents, élèves, professionnels ou amateurs éclairés, et rendra ses recommandations à la ministre, en décembre, et des décisions devraient être prises courant 2015. On est encore loin de la ligne d’arrivée. Et c’est souvent pire quand on ne sait pas où se trouve la ligne d’arrivée. Lorsqu’on regarde la facette sous un autre angle, son apparence montre un autre aspect.


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