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[Critique] CUB

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Critique] CUB

Présenté à L’Étrange Festival 2014

Titre original : Cub

Note:

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Origine : Belgique
Réalisateur : Jonas Govaerts
Distribution : Stef Aerts, Evelien Bosmans, Titus De Voogdt, Gill Eeckelaert, Maurice Luijten…
Genre : Horreur
Date de sortie : indéterminée

Le Pitch :
Une joyeuse fournée de scouts, tous disposés à passer de bonnes vacances à la campagne, voit leur aventure champêtre virer au cauchemar…

La Critique :
À la simple vue de l’affiche et à l’annonce du pitch, il n’y a pas besoin d’être sortit de Saint Cyr pour comprendre de quoi il va retourner dans Cub. Cependant, ce type de films n’est jamais dénué d’intérêt quand il respecte le cahier des charges « attendu » de tout bon slasher/survival qui se respecte, et à partir du moment qu’il sait éviter certains pièges.
En effet, pour éviter de roupiller et de comparer sans cesse toutes les scènes aux grandes références des années 80 que peuvent être Vendredi 13 et tant d’autres, il convient de savoir insuffler un peu d’originalité à son histoire et à ses personnages. Commençons d’abord, et si vous le voulez bien, par ce qui nous intéresse le plus : Y-a-t-il du sang ? Oui. Des meurtres ? Oui. Des gamins qui paniquent et qui flippent ? Oui. Un « héros » ultra chelou, étrange et maltraité ? Oui. Des animateurs et animatrices qui copulent ? Oui. Une forêt qui fait peur ? Aussi…ça commence à sentir bon non ?

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On peut ajouter à tout cela les bonnes surprises venant du joli masque du tueur, les racailles françaises presque aussi débiles que celles qu’on croise parfois et le comportement tyrannique et dictatorial d’un des principaux animateurs du camp. Les jeunes adultes en prennent d’ailleurs ici pour leur grade tant ils sont dépeint comme les pires fléaux de la société, tour à tour pourfendeur de la tranquillité des enfants et emmerdeurs de premier plan, irresponsables dès lors qu’ils s’immiscent dans un monde plus mature. Si le monde adulte n’est ici que le théâtre de désillusion et de cruauté, l’enfance est dépeinte comme un ring où la loi du plus fort règne en maitre en usant de coups et de quolibets pour faire respecter sa loi. Quoi de plus normal du coup que de faire péter le canif ?

Avec une mise en scène qui alterne les couleurs chatoyantes à la pénombre de la forêt, le réalisateur Jonas Govaerts soigne ses effets visuels en misant sur une interprétation personnelle des codes du genre à travers une histoire classique mais efficace. Du jeu inquiétant du jeune Maurice Luijten aux apparitions fantomatiques du monstre, on colle vraiment au schéma du genre agrémenté de ses classiques effets visuels et narratifs. Sauvé par de belles images et quelques enchevêtrements scénaristiques, Cub se laisse agréablement regarder sans être la tuerie qu’on pouvait attendre de la promesse alléchante de l’affiche.

@ Pamalach

Cub new picture [Critique] CUB

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