Magazine Culture

Al Lover – Sacred Drugs

Publié le 12 septembre 2014 par Hartzine

Al Lover - Sacred DrugsAl Lover, producteur friscain, est le genre de mec à concilier l’impossible, s’entourant de machines pour creuser un peu plus dans les sillons de sa grande lubie : le rock’n'roll psychédélique. Oxymore pour certains, pari tenu pour lui puisque pour ses trois premières sorties Al Lover a tout d’abord gravé par ses propres moyens une compilation de remixes Distorted Reverberations – avec des relectures de Thee Oh Sees et Ty Segall – suivi quelques années après par deux collaborations sur PNKSLM, l’une avec Goat, l’autre avec White Fence en feat. Un CV court mais pour le moins parlant. Franchissant le pas du LP, à paraître le 1er octobre sur Crash Symbols (lire), l’américain ne fait pas dans la demi-mesure du cliché en affublant celui-ci d’un nom à faire tourner un cône entre moult mains : Sacred Drugs. Une sorte d’Everest quand on tambourine de la merde dans sa cave, un sommet tout à fait négocié quand on s’amuse à distendre le temps et les rythmes avec un tel doigté, dressant un mur de guitare toujours en arrière-plan, jamais en en tourbillon nauséeux annihilant le reste. Une tourbe opiacée où l’on se perd avec une facilité déconcertante et où le Shaman Al Lover n’éprouve aucun besoin de chanter autrement que par le biais de ses invités : les fluctuations de beats, amples et volubiles, suffisent à conter son propre chemin de Katmandou. Il n’est ainsi guère surprenant que ce dernier fasse un détour par le Festival Levitation d’Angers le 20 septembre (lire), mais aussi par Toulouse (La Dynamo) et Paris (Espace B) le 16 et le 17 du même mois. Premier extrait dudit album, Super Strength (Power Plants) feat Morgan Delt est en écoute ci-après.

Audio


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Hartzine 83411 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines