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Nos étoiles contraires de John Green

Publié le 03 septembre 2014 par Spleenlajeune

Pas si évident de passer après une bonne poignée de blogueurs pour donner mon avis sur Nos étoiles contraires. Et pourtant — je relève le défi ! Parce que je ne peux décemment pas avoir lu ce livre sans donner mon avis sur la question … Ce serait manquer á mon devoir de Spleen la Jeune. Avant toute chose, il me semble important de vous dire que je ne pleure pas facilement devant un livre. (flashback : DUMBLEDORE noooooooooooon ! Pourquoi ? Pourquoi me faire ça à moi ? bouhouhou). Bon ok, la saga Harry Potter ne compte pas, j’étais jeune, j’étais immature et fragile … Bon sang ! Pourquoi Rowling a-t-elle fait subir cela à des enfants ? Passons ce traumatisme passé pour revenir à nos moutons. Je disais donc qu’il n’est pas évident de m’émouvoir avec un livre, faut être sacrément doué … et je pense que c’est le cas de John Green et de sa narration.

Nos étoiles contraires de John Green

Nous n’allons pas nous mentir. Vous avez déjà compris qu’il était question d’une romance adolescente, 1) parce que vous avez été vilains et êtes allés voir la bande-annonce 2) parce que vous avez déjà lu quelques chroniques sur le livre. Hazel et Augustus, c’est eux. Hazel, c’est l’adolescente de seize ans qui a la maturité qu’on connaît aux enfants malades. Narratrice du roman, elle vous dit la vérité sans prendre de gant. Authentique et cynique, elle ne fait pas sombrer le paquebot du côté de la pitié et du mélo’. Elle raconte la Vie avec ses côtés positifs et ses ombres. C’est tout. De l’autre côté, on a Augustus. Petit malin qui se la raconte un peu (?), il cache son mal-être et sa peur de l’oubli derrière un humour décapant. Et c’est ainsi que nous avons nos deux personnages principaux, nos petits amoureux. Petits amoureux ? Là, vous craignez les petits papillons, les bisounours qui font sortir de gigantesques arcs-en-ciel de leur ventre, pas vrai ? Rassurez-vous, ils ne sont pas là. Cette romance n’est pas cliché et je la trouve même très bien travaillée. On se doute qu’il va se passer quelque chose entre eux mais l’auteur parvient à rendre les choses naturelles, à faire que ces deux personnages se lient au point de devenir indissociables l’un de l’autre. A les lire se taquiner, se charrier, se découvrir, on en oublierait le cancer, la maladie et la mort qui trône au-dessus de leur tête … puis, il y a cette réplique ironique qui nous rappelle la vérité. Ah oui, c’est vrai. Tic. Tac. Tic. Tac. Le temps est compté.

Et vous savez quoi ? Le cancer, on l’emmerde. Ce livre n’est pas un livre sur la mort ni sur le cancer. C’est un livre sur la vie parce que cancer ou pas cancer, on continue de vivre, non ? John Green, avec son roman, le rappelle avec poésie. Alors pour les derniers retardataires, je vous conseille de vite aller vous procurer ce roman avant d’aller mater le film.


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