Stephen king my hero!

(Source:http://sf-univers.com)

De: Stephen King

Quatrième de couverture des Éditions Albin Michel:  Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

(Source:http://images.moviefanatic.com)

LETTRE OUVERTE A STEPHEN KING:

Je vais surement passer pour une hystérique mais tant pis je vous aime Stephen King!!!!Merci de m’emmener toujours aussi loin dans la nuit avec vos histoires,merci d’essayer d’autres genres tout en gardant la griffe SK.Merci de créer des personnages fantastiques et mémorables:des blessés de la vie,des méchants et des gentils.Merci de faire de l’horreur toujours avec ce petit détail qui tue comme « les intestins qui se déroulent tel un serpentin ».Merci de me faire voyager toujours plus loin et toujours en première classe.J’ai vu Chester’s Mill,j’y étais pour de vrai et j’ai même vu les petits hommes en cuir,je les ai d’ailleurs même dessiné.Mon cœur en a grave pincé pour Dale Barbara et j’en profite pour dire à Julie bas les pattes!Quant à Big Jim,il m’a rappelé bon nombre de nos chers politiciens,il parait que tu t’es inspiré de l’ère Bush/Cheney merci pour çà aussi.

Oh, mon Dieu, il y a un tel vide en moi, ce soir. Jamais je n’aurais pensé qu’on puisse avoir un tel vide en soi, j’ai peur de tomber dedans.(Dôme, Stephen King)

 Le Maine,je le connais presque par cœur:Main Street,Neilbot Street et les Friches(Ah les Friches souvenirs souvenirs).Merci pour cette touche comique qui est là où on l’attend jamais et qui est typiquement kingienne.Merci de ne jamais vous endormir sur vos lauriers et de prendre des risques allant même jusqu’à surnommer un homme Barbie.Commencer son roman par une charmante marmotte qui se fait couper en deux fallait le faire aussi.Chester’s Mill est une petite ville américaine et pourtant,je m’y suis sentie comme chez moi(Dale Barbara en moins cela dit[ou es-tu amour de ma vie?!]).Oui oui,les mêmes magouilles les mêmes emmerdes (à quelques détails prés cela dit),les mêmes Big Jim assoiffés d’argent,de pouvoir et qui n’ont de cesse de mettre en avant Dieu.Il n’y a pas que du négatif cela dit j’ai beaucoup aimé son charme,le charme de ces petites villes où tout le monde se connait et dans laquelle « tout le monde soutient l’équipe ».Oui,cette chaleur humaine en voie de disparition hélas aujourd’hui.Mais,il y a peut-être de l’espoir quand on voit que des petits gens comme ceux de votre roman qui s’élèvent contre l’hypocrisie,la bêtise et la violence.Ces gens qui se battent avec les moyens du bord et qui n’acceptent plus Big Jim et sa clique.Je crois vraiment que votre livre est le reflet d’une époque où les voix s’élèvent pour dire stop parce que des Big Jim on a eu des tonnes et il y en aura encore on est d’accord mais disons stop.

Je dois accepter les choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle.
Je dois transformer l’adversité en avantage pour moi.

(Dôme, Stephen King)

 Pendant une semaine,j’ai suivi un régime draconien composé exclusivement du tome 1 et 2 de Dôme.Çà virait à l’obsession, j’aurais voulu faire que çà de la journée lire et lire encore mais je pressentais comme pour tes autres romans qu’une fois le tout terminé,j’aurai du mal à m’en remettre.J’ai eu beau retardé l’inévitable c’est-à-dire la fin mais elle est bien arrivée et j’ai ressenti un grand vide.D’ailleurs,ce sera mon seul reproche vous concernant vous écrivez tellement bien tellement juste que c’est dur de quitter votre univers et de retourner à la dure réalité.Après avoir fini Dôme,j’étais dans l’incapacité de lire un autre roman car j’avais toujours dans ma tête Dale Barbara,Joe l’épouvantail et ses amis en imaginant ce qu’ils étaient devenus.Et,je ne parle même pas du mystère des petits hommes en cuir.Ah,j’allais oublier j’ai un autre reproche qui est une question en même temps:« Vous n’aimez pas les chiens? ».Concernant la fin,je n’ai pas été déçue mais j’aurais souhaité une confrontation directe entre Barbie et Big Jim,un genre de duel comme dans les westerns-spaghetti.J’espérais que la série me contenterait sur ce point mais j’avoue que je n’ai pas accroché et pourtant,j’avais trouvé le trailer explosif et les acteurs supers bien choisis.Oui mais non en fait!

Qui recruter, sinon une bibliothécaire, quand on doit combattre une dictature naissante ?

(Dôme, Stephen King)

 Sinon, si j’avais une baguette magique ou un génie à ma disposition,je demanderais à vous rencontrer bien que je parle très mal l’anglais mais mon deuxième vœu ferait de moi une polyglotte accomplie.Je ferai aussi en sorte que Cà,Dôme,Marche ou crève ne s’arrêtent jamais.Tiens,ça ferait une bonne idée de roman,une fan qui oblige son auteur préféré à continuer l’histoire de ses héros préférés mais bon,ça aussi vous l’avez déjà fait dans Misery.Et,le personnage du roman qui s’insurge contre son créateur aussi.Mince,vous avez déjà piqué toutes les bonnes idées!Il ne me reste plus que l’option Pénélope, à chaque fois votre roman terminé,celui-ci s’efface et vous devez à chaque fois recommencer.Ceci dit dans cette optique il faudrait aussi que l’histoire s’efface de mes souvenirs comme çà j’aurai à chaque fois l’impression de découvrir votre univers.Il n’y a pas mieux qu’une première fois n’est-ce pas?

 Je ne suis pas l’écrivain de génie que vous êtes alors les conclusions(ni les débuts ni les milieux d’ailleurs)ne sont pas mon fort sans compter que je n’aime pas les fins. Alors,je vais faire comme si ce n’était pas une fin mais un « à la prochaine ».Alors, à la prochaine et vite s’il vous plait…..