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Critique Ciné : Captain America 2, le soldat de l’hiver

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Captain America 2 : le soldat de l’hiver // De Anthony et Joe Russo. Avec Chris Evans, Scarlett Johansson et Sebastian Stan.


Parmi les films de la franchise Avengers, Captain America : First Avenger est mon préféré. Il associe tout ce que l’univers peut être de bon. J’attendais cette suite avec grande impatience alors que l’an dernier, les films de la franchise n’ont pas été le plus beau cru que l’on ait pu nous offrir. En effet, Iron Man 3 est le plus mauvais de la franchise et Thor 2, bien que meilleur que le premier volet n’est pas non plus ce que j’ai vu de plus réussi. Du coup, Captain America : le soldat de l’hiver est une très bonne et belle surprise. Aussi bien visuellement que scénaristiquement ou du point de vue du jeu des acteurs, tout est réussi. Je ne pouvais donc pas demander mieux de la part de cette franchise. Anthony et Joe Russo parviennent à capturer à la fois le côté légèrement kitch du héros tout en le transformant en machine moderne et terriblement efficace. Durant plus de deux heures, le spectateur ne s’ennuie pas une seule seconde, transporté de révélations en révélations, de scènes en scènes et certains twists, très réussis auront de quoi vous donner envie d’aller voir Avengers 2 (même si je l’attends moins que je n’attendais Captain America 2). Ce qui fait le charme de cette franchise et accessoirement de ce héros c’est que les scénaristes l’ont toujours bien traité, mélangeant amoureusement l’émotion qu’il procure au divertissement blockbusteresque  qu’il se doit d’être.
Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s'adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d'intrigues qui met le monde en danger. S'associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l'étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l'aide d'un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi - le Soldat de l'Hiver.
Car finalement, c’est ça la clé du succès et qui n’est pas au rendez vous des deux autres films de la franchise que j’ai cité plus haut. Chris Evans incarne ici un héros disponible, loin des exubérances de ses pairs. Son côté particulièrement humble et mignon le rend attachant. On a envie d’être comme lui alors que personnellement je n’ai pas du tout envie d’être Iron Man ou Thor. Ce rêve est d’ailleurs plutôt bien représenté dans ce second opus alors que Rogers se rend à une exposition au Smithsonian qui lui est consacrée. C’était un très joli passage du film, bourré de nostalgie mais aussi de bons sentiments qui ne tombent jamais à plat. Le film joue également sur d’autres plans comme le film d’espionnage. Cette histoire de conspiration n’oublie pas de tomber dans les thématiques qui fonctionnent de nos jours comme la science fiction d’anticipation apocalyptique. Sans jamais que le soufflé retombe, le film gère à merveille son histoire, truffée de surprises toutes plus efficaces les unes que les autres.
Anthony et Joe Russo mettent tout ça en scène avec une dextérité assez impressionnante. Donnant à certaines scènes (dont une attaque de voiture dans la première partie du film) un côté particulièrement surprenant. On ne s’attend pas du tout à un tel film mais la surprise est telle que l’on ne peut qu’être pleinement satisfaits. Captain America n’oublie pas non plus d’être drôle sans jamais tomber dans les blagues lourdingues ou bien en faisant des tonnes. C’est bon de retrouver aussi Scarlett Johansson. J’adore Black Widow et je dois avouer que son personnage est exploité à sa juste valeur ici. Ainsi, Captain America se paye le luxe de surclasser ses comparses dans un film qui ne tombe dans aucun cliché du genre et qui justement, évite les pièges en ménageant des ingrédients efficaces qui ne laissent au spectateur aucun répit. Et puis quel plaisir de voir le S.H.I.E.L.D. sans Coulson. Je l'aime bien, ne vous méprenez pas, mais je préfère largement Samuel L. Jackson et Cobie Smulders.
Note : 9.5/10. En bref, sans surprise le second volet de Captain America décoiffe tout sur son passage.


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