Mon Petit Poney-Le Film

genre: dessin animé
année: 1986
durée: 1h25

l'histoire: Les petits poneys préparent le festival du printemps dans la joie et la bonne humeur. Les bébés poneys répètent leur numéro avec Léo le dragon au piano avant la grande représentation, sans se douter que leur pays est menacé. En effet, les sorcières du volcan maléfique ne supportent pas le bonheur des petits poneys et veulent détruire le château féérique. Elles décident d'envoyer de la gladoue, une sorte de boue collante que rien ne peut arrêter.  

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser, mais Mon Petit Poney, le film, réalisé par Michael Joens en 1986, est évidemment basé sur la gamme de jouets Hasbro. Il s'agit aussi de l'adaptation d'une série animée, qui sera diffusée sur les chaînes hertziennes françaises dans les années 80.
Au niveau des voix américaines, on retrouve Danny De Vito, Tony Randall, Nancy Cartwright, Cloris Reachman, Madeline Kahn et Rhea Perlman. Evidemment, une telle adaptation n'a pas de grandes ambitions, si ce n'est de s'adresser aux très jeunes gosses, et plus particulièrement aux jeunes gamines braillardes âgées de 3-5 ans.

Le scénario est aussi le grand absent de cette production abscone. Attention, SPOILERS ! Les petits poneys préparent le festival du printemps dans la joie et la bonne humeur. Les bébés poneys répètent leur numéro avec Léo le dragon au piano avant la grande représentation, sans se douter que leur pays est menacé. En effet, les sorcières du volcan maléfique ne supportent pas le bonheur des petits poneys et veulent détruire le château féérique.
Elles décident d'envoyer de la gladoue, une sorte de boue collante que rien ne peut arrêter.

Il est donc ici question de sorcellerie et d'une malédiction qui s'abat sur le pays des petits poneys. L'aventure se concentre sur les aventures peu passionnantes d'un bébé poney. Premier constat: les dessins et les couleurs sont horribles.
Il faudra donc se contenter de couleurs roses et violettes criardes et souvent mal torchées. Même remarque concernant l'animation, qui n'est pas toujours au point. De ce fait, certaines séquences d'action (enfin... d'action) sont presque illisibles.

Bien sûr, ce long-métrage animé ne véhicule aucun message et repose sur des sentiments rose-bonbons du genre: "rien ne vaut une belle amitié" ou encore "l'amour triomphe toujours". Inutile par conséquent de s'attarder sur les dialogues, profondément idiots.
Les ennemis des petits poneys sont donc des sorcières très moches, maladroites mais pas vraiment méchantes. Cette fois-ci, le royaume des petits poneys est menacé par la "gladoue" qui, comme son nom l'indique, est une gadoue visqueuse et malodorante.

Bref, même si le long-métrage ne le dit jamais, cette substance ressemble bel et bien à de la merde. Finalement, cette "gladoue" est à l'image de ce film, d'une laideur sans nom et bourré de bons sentiments complètement "gnan gnan".
Evidemment, les jeunes mouflardes de 3-5 ans, peu exigeantes en terme de qualité cinématographique, seront probablement ravies par ce spectacle laborieux et sans surprise. Par là, comprenez que le film se termine par la vision d'un arc-en-ciel et dans la joie et la bonne humeur. Surprenant, non ?

Note: pas envie de noter ça