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Critiques Séries : The Good Wife. Saison 5. Episode 8.

Publié le 18 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Good Wife // Saison 5. Episode 8. The Next Month.


Will - « This is no longer a dream. This is reality. Three months from now we are opening offices in New York. We are growing. Share that with your clients. The era of your clients is over. Now. A new era needs new branding. LG. Own those letters. No one says Lockhart/Gardner anymore. It’s LG now »
Je pense que les scénaristes de The Good Wife s’inspirent de ce que je dis. En effet, il y a deux semaines, alors que j’en avais un peu marre de dire Lockhart/Gardner à tire larigot, j’avais créé ma petite abréviation L/G. Le fait que LG devienne une grande firme avec des bureaux à New York est intéressant. En effet, Will, dans sa course pour écraser les autres et notamment Alicia, cherche à devenir la plus grande firme de Chicago. Pendant ce temps, Alicia et cie ne cherchent pas forcément à être les grands numéro un, ils veulent juste venir en aide à leurs cillants comme ils peuvent et nous délivrer par la même occasion de très bonnes scènes. Mais en un mois les choses ont changé. Ils ont déjà des problèmes d’argent (Robin pourrait être la première à être virée) et puis un autre des associés de F/A est déjà en train de donner des informations à LG.
Alicia savait pertinemment que cela n’allait pas être simple de créer sa propre firme mais elle reste là et veut se battre pour que ses clients aient la représentation qu’ils méritent, tout simplement. Je trouve ça remarquablement bien joué surtout que l’on sent qu’Alicia est plus paniquée, moins souriante dans cet épisode. Le changement qui s’opère dans sa propre vie est en train de peser sur elle mais fort heureusement qu’elle a Peter derrière elle pour la soutenir (« You’re gonna rule the world from here »). Je trouve touchant la place de Peter dans cet épisode vis-à-vis de sa femme. C’était une petite scène finale bien trouvée et surtout amusante. Surtout que les dialogues sont là aussi très savoureux et mettent en scène à merveille ce que l’on peut attendre de la part de The Good Wife. Reste à voir maintenant comment The Good Wife compte utiliser le fait que LG est en train de devenir une grosse firme et le fait que F/A continue de ramer. Je suppose qu’il va y avoir quelque chose qui va mal se passer et que LG ne va pas pouvoir aller à New York.

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Cela fait donc maintenant un mois que Florrick/Agos existe et ils ont trouver des bureaux. Sauf que ces bureaux ne sont pas aussi classieux que ceux qu’ils devaient avoir de prime à bord. Je pense que ce n’est pas forcément plus mal. En effet, F/A ne doit pas ressembler à LG, ils doivent trouver un moyen d’être beaucoup plus proche de leurs clients et de prouver qu’ils peuvent mieux les satisfaire. Car finalement LG est en train de devenir grande certes mais il faut aussi du personnel qui s’occupe de tous les clients qui pourraient amasser et j’ai peur pour eux que cela soit le début de leur perte. Personnellement, je chercherais une firme, je ne chercherais pas forcément la plus grosse mais celle qui saura s’occuper le mieux de mon dossier. Et F/A est certainement la meilleure alternative dans cette histoire pour le moment. Par ailleurs, The Good Wife n’oublie pas non plus sa petite tranche d’humour, notamment avec un David Lee toujours aussi taquin ou encore Howard Lyman et ses réflexions sur les femmes (notamment face à Natalie Flores).
Et oui, Natalie Flores marque le retour d’America Ferrara dans The Good Wife. Elle était bouleversante dans cet épisode alors qu’elle nous fait remonter le temps deux ans plus tard. Sa relation avec Eli est ce qu’il y avait de plus mignon dans cet épisode. J’aurais bien aimé que l’on cherche à aller beaucoup plus loin de ce point de vue là également mais bon, la série ne s’en sort pas trop mal étant donné que j’ai tout de même versé une petite larme lors de ce petit rendez-vous galant à deux verres de vin rouge. Natalie Flores va donc partir voir F/A afin qu’ils s’occupent d’une affaire d’immigration. Encore une fois The Good Wife nous plonge dans un univers judiciaire différent. Le fait qu’Alicia et cie doivent se rendre devant tout un tas de juges, de personnalités judiciaires, etc. afin d’arriver au bout de leur affaire était tout simplement jouissif. Surtout que cela permet également de donner une certaine rythmique à l’épisode. En soi, que demander de plus vous ne pensez pas ? En tout cas, la série s’amuse et nous offre quelque chose d’assez efficace du point de vue du cas de la semaine.
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Par ailleurs, je pense que l’on sera amenés à revoir America Ferrara dans The Good Wife très prochainement, ne serait-ce que pour les 90 millions de dollars de son patron. Dans un registre assez différent, j’ai trouvé touchant le moment où Robin se retrouve face à Kalinda afin de donner si LG ne voudrait pas la reprendre. Robin a peur de perdre son boulot et c’est compréhensible mais au fond je pense que Kalinda a raison en lui disant qu’il faut simplement qu’elle se rende indispensable. En sauvant l’affaire de la semaine pour F/A, elle va sauver la firme et donc se rendre indispensable. Robin est quelqu’un de touchant que j’ai surtout appris à connaitre cette saison alors que l’an dernier elle ne servait pas aussi bien le récit. Je n’oublie pas non plus Marilyn. Cette dernière est une vraie femme fatale, que cela soit dans sa manière de parler ou encore de faire les choses mais même si Peter pourrait ne pas être insensible, on sent que ce n’est qu’une relation professionnelle. Marilyn a une bonne place dans The Good Wife même si l’on ne sait pas vraiment ce qu’elle peut et doit faire sur le long terme.
Note : 9.5/10. En bref, c’est beau la bonne télévision.


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