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Vanikoro 2008: REPORT DE LA MISSION

Par Stf
Succession de déboires dans la préparation de l'expedition qui devait amener une nouvelle equipe francaise sur l'ile de Vanikoro: apres les tractations avec les autorités salomiennes qui permirent d'obtenir difficilement l'autorisation une fois encore de fouiller et le récif, et le sol, c'est à présent à la logistique coté Marine Nationale de poser des difficultés, ainsi que nous l'apprend l'agence de presse Tahitipresse:
(Tahitipresse) - Prévue à l'origine en une seule phase, du 9 mai au 9 juin, la campagne de fouilles archéologiques à Vanikoro (îles Salomon), sur les traces de Lapérouse, a été sensiblement modifiée, en raison d'une panne majeure du "Jacques Cartier", bâtiment de la Marine nationale basé en Nouvelle-Calédonie, indique le quotidien "Les Nouvelles Calédoniennes".
"Vanikoro 2008 aura lieu en deux étapes dont une est en cours. Avec l'aide de la Marine nationale, le Jacques Cartier sera remplacé par le Dumont d'Urville, basé à Papeete, mais pas tout de suite car il est retenu pour d'autres opérations jusqu'en septembre", précise le quotidien dans son édition du 29 avril.
"Les dates apparemment retenues pour la campagne de fouilles à Vanikoro sont du 20 septembre au 20 octobre, ce qui correspondra à la fin de l'exposition nationale au musée national de la Marine, à Paris, sur le navigateur Lapérouse", selon "Les Nouvelles Calédoniennes".
Afin de préparer la venue du "Dumont d'Urville", toutefois, une première phase de la campagne de fouilles a tout de même débuté, avec notamment, le départ d'un patrouilleur P 400 de la Marine nationale basé en Nouvelle-Calédonie, La Glorieuse, qui va amener sur le site des plongeurs démineurs.
L'expédition maritime autour du monde que commandait l'officier de Marine Jean François de Galaup, comte de La Pérouse, a disparu corps et biens, à Vanikoro, en 1788.
(source TahitiPresse)

Les nouvelles Calédoniennes  avaient publié sur le même thème l'article suivant (29/4):
Deux étapes pour Vanikoro 2008

Rodée aux modifications de dernière minute, l’Association Salomon a remis à plat son planning de campagnes de fouilles prévu en mai à Vanikoro. Le Jacques Cartier est malheureusement indisponible en raison d’une panne majeure de moteur. Vanikoro 2008 aura lieu en deux étapes dont une est en cours.

Avec l’aide de la Marine nationale, le Jacques Cartier sera remplacé par le Dumont d’Urville, basé à Papeete, mais pas tout de suite car il est retenu pour d’autres opérations jusqu’en septembre. Le Dumont d’Urville est un navire strictement identique. Il sera donc facile pour les membres de l’Association Salomon de transférer les transformations spécifiques du Jacques Cartier au Dumont d’Urville pour transporter l’essence, les logements Algeco, augmenter la capacité en vivres, amener un ponton de neuf tonnes, et adjoindre des groupes électrogènes supplémentaires.

Les dates apparemment retenues pour la campagne de fouilles à Vanikoro sont du 20 septembre au 20 octobre, ce qui correspondra à la fin de l’exposition nationale au musée national de la Marine, à Paris, sur le navigateur Lapérouse. « Quel curieux hasard de l’histoire, je trouve que c’est fort de voir qu’un bâtiment s’appelant Dumont d’Urville aille sur les traces du navigateur qui lui a donné son nom et a été le premier, après Peter Dillon, à trouver quelques restes de l’expédition Lapérouse à Vanikoro », observe le président de l’association Salomon, Alain Conan.

Rendez-vous sur « La Faille »

Afin de ne pas perdre de temps, la campagne de fouilles 2008 a été scindée en deux phases. La première est entamée depuis la semaine dernière avec le départ de La Galère sur laquelle ont embarqué six plongeurs de l’Association Salomon. Elle se poursuit avec l’appareillage, hier, du patrouilleur P 400 La Glorieuse avec, à bord, sept plongeurs démineurs dont un médecin.

Tous vont se retrouver à Vanikoro afin de procéder au nettoyage du site dit de « La Faille », encombré de blocs de corail qui masquent la strate archéologique.

Ils vont en outre procéder à une expertise et à une évaluation permettant d’estimer les besoins, en mer comme à terre. Ils auront notamment à définir des zones de fouilles terrestres à des endroits susceptibles d’avoir accueilli des marins de l’équipage de Lapérouse et, pour cela, devront s’organiser avec les autorités de l’île afin qu’elles fassent procéder à un débroussaillage préventif, avant l’arrivée du Dumont d’Urville.

Le Bib, la plate-forme de plongée plutôt bien bricolée par Jean-Pierre Folliard, qui permet de travailler à la verticale de la faille, sera utilisé lors de cette première mission.

La seule question qui se pose aujourd’hui, n’est qu’un détail de l‘histoire : le Bib restera-il à Vanikoro, à l’abri d’un bâtiment pour attendre la seconde étape? Ou bien sera-t-il ramené à Nouméa par La Glorieuse ?


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