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La Syrie, un conflit qui divise le monde

Publié le 12 septembre 2013 par Juliefortun @blogjournaliste

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Les conflits présents au sein de la Syrie

La complexité de ce conflit ne peut pas être pris à la légère. Cet espace géographique, comme l’explique Ouest-France, est en proie à trois sortes de conflits : la guerre civile syrienne contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, le problème entre les sunnites et les chiites et l’influence russo-américaine très présente sur le territoire.

Une question qui fâche

Les États-Unis et la France, lors du G20, ont pris position de vouloir intervenir contre le régime de Bachar Al-Assad, au détriment de preuve. Ces deux puissances doivent se heurter au reste du monde notamment au veto de la Russie et de la Chine qui depuis deux ans bloquent toute condamnation du régime syrien.

Chaque pays prend position en mettant en avant ses intérêts personnels et économiques puisque par exemple le problème syrien affecte l’économie pétrolière. La Russie, deuxième producteur de pétrole au monde, en bloquant l’offensive des américains et des français, augmente ses prix et ses échanges pétroliers car le conflit empêche les pays arabes de vendre leur pétrole. (Métro)

Aucune avancée n’a donc été présentée lors du G20 face aux divergences russo-américaines qui ont réouvert les plaies d’une « guerre  froide » pas si lointaine.

Le monde entier est touché par ce conflit qui prend de plus en plus d’ampleur au fil du temps. Cependant peu de pays souhaitent une intervention ; tels que le Brésil, l’Argentine, l’Inde, L’Afrique du sud, le Mexique… Cela semblerait aggraver une situation déjà assez complexe aux yeux du monde, et il pourrait y avoir une « violation du droit international et de la charte de l’ONU » sans la présence de preuves tangibles. Seule une intervention par le biais de l’ONU semble possible.

Bachar Al-Assad confiant et menaçant

Bashar Assad

Bachar Al-Assad confiant, notamment grâce à l’appui de la Chine et la Russie, avait déclaré « si les américains et les français ou les britanniques disposaient d’une seule preuve ils l’auraient montré dès le premier jour » (Libération) après avoir été accusé d’utiliser des armes chimiques.  « Quiconque accuse doit donner des preuves. Nous avons défié les Etats-Unis et la France d’avancer une seule preuve. MM. Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples » a-t-il ensuite ajouté. Le représentant syrien a finalement décidé de placer toutes armes chimiques sous contrôle international après un arrangement avec la Russie et non pas face à « la menace américaine » (télévision russe).

Dans cette tourmente médiatique, Bachar Al-Assad a menacé et mis en garde notamment la France, si celle-ci devait intervenir sur le territoire syrien. Il pourrait en effet y avoir des « propagation du terrorisme en France ». Dans une interview pour le Figaro, le président syrien a clairement déclaré son opposition à la volonté française d’intervenir :« le peuple français n’est pas notre ennemi mais dans la mesure où la politique de l’Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi ».

Une aide paradoxale ?

L’un des rapports de L’ONU (15 mai-15 juillet) mettait en lumière le problème des massacres récurrents présents dans le camp des rebelles comme dans celui des forces syriennes. Il semble impossible de pouvoir aider ni l’un ni l’autre selon les critères mis en avant. En effet, les exécutions sommaires, les prises d’otages et les bombardements de zones civiles des rebelles rappellent les massacres de civils, les bombardements d’hôpitaux et les crimes de guerre des forces syriennes. Peut-on vraiment choisir lequel des camps mérite le plus d’aide de l’extérieur en continuant ses méthodes sanguinaires ? Faut-il vraiment porter un jugement sur les actions des forces syriennes et oublier celles des rebelles ?

syrie-armes-chimiques

Il faudra cependant attendre lundi le rapport de l’ONU sur les armes chimiques et qui est l’auteur de cette attaque barbare pour connaître l’issu des pourparlers, de l’intervention franco-américaine et ainsi du conflit. Faudra-il intervenir en Syrie si le rapport de l’ONU ne met pas en avant une attaque chimique par le gouvernement syrien lui-même ?



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