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Critique Ciné : I Spit on Your Grave 2, torture porn en Bulgarie

Publié le 06 septembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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I Spit on Your Grave 2 // De Steven R. Monroe. Avec Jemma Dallender, Joe Absolom et Yavor Baharov.


Désormais, dès qu'un film d'horreur fait un peu de bruit, il a droit à sa suite. Souvent ce sont des suites qui sortent directement en DVD, sans passer par la case grand écran et qui en plus de ça sont faites de façon particulièrement laide et navrante. I Spit on Your Grave se devait d'avoir une suite même si ce n'est pas du tout la suite du précédent. Disons qu'il y a une histoire avec la trame similaire. J'avais bien aimé le remake de I Spit on Your Grave de Steven R. Monroe il y a main quelques temps de ça du coup, je me suis laissé tenter par cette suite car en plus de ça c'est le même réalisateur qui s'y est collé. Ce qui était très bon signe vous ne pensez pas ? J'avais connu ce réalisateur il y a plusieurs années de ça avec le film House of 9 (avec Dennis Hopper). Il était d'ailleurs plutôt sympathique comme film malgré son scénario assez lent par moment. Cette fois-ci, il a fait appel à Neil Elman (Enterrés vivants) et Thomas Fenton (Saw IV) afin de nous cracher cette suite accentuant le côté torture porn et empruntant dans les références de chacun.
Holly fuit la campagne pour s'installer à New York et y faire une carrière de mannequin. Elle va rencontrer trois frères qui vont se faire un malin plaisir de la violer et la torturer jusqu'à plus soif. Après avoir survecu a cette agression, Holly va assouvir une vengeance que les trois frères n'aurait jamais imaginé.
Ce second film se déroule en grande partie en Bulgarie (c'est là où elle va assouvir sa vengeance contre les trois frères) et nous plonge donc rapidement au coeur de son histoire. Les subtilités sont moins présentes que dans le premier volet mais la violence reste assourdissante. En effet, on remarque très bien que les scénaristes ne se sont pas gênés pour donner au spectateur l'impression de vivre certains moments particulièrement terribles (vous avez rêvé de vous faire coincer les testicules dans un étau ?). C'est violent mais au fond c'est aussi bien retranscrit à l'écran. Je ne suis pas quelqu'un qui a peur devant un film d'horreur mais je dois avouer que I Spit on Your Grave 2 m'a réellement mis mal à l'aise. J'ai même eu mal pour les personnages et ce même si ce qu'ils ont fait méritait bien vengeance. Ce qui est dommage c'est que finalement I Spit on Your Grave 2 ne soit pas une vraie suite avec le même personnage féminin. Disons que l'on sent que les scénaristes rassemblent tout un tas de choses dans ce film en faisant écho au premier volet.
Le fait que le lieu change permet aussi de faire évoluer la franchise. I Spit on Your Grave 2 ressemble donc beaucoup plus à ces torture porn des pays de l'Est. Je ne sais pas pourquoi il y a tant de films d'horreur de torture d'occidentaux (Train, Hostel, etc.) qui se déroulent dans ces pays oubliés et pauvres de l'Europe. En tout cas, cela fonctionne plutôt bien et ce malgré quelques facilités scénaristes. Le film ne cherche donc pas à nous ennuyer et fait rapidement évoluer son histoire (notamment à New York où l'on enchaîne encore et encore). Les scènes de captivités ne sont pas les meilleures du film, peut-être un peu trop longues mais globalement I Spit on Your Grave 2 connait bien son sujet et maîtrise donc son histoire. Jemma Dallander, inconnue au bataillon nous livre ici une performance assez sympathique sans pour autant égaler celle du premier volet. Disons que le premier volet faisait beaucoup plus autentique et que l'on ne forçait pas les traits dans un souci de surprendre encore plus par la violence encore plus importante. C'est donc un I Spit on Your Grave semi-réussi mais qui ravira les fans du genre, c'est certain.
Note : 5/10. En bref, malheureusement pas aussi bien que le premier volet, ce second volet répète un peu trop l'histoire du premier volet en exagérant à fond dans le torture porn pour choquer plus et donc surprendre un peu plus. J'aurais peut-être préféré une (vraie) suite plus modeste.


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