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Monde sans oiseaux de Karin SERRES

Par Lecturissime

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L’auteure :

http://karinserres.blogspot.fr/

L’histoire :

« Petite Boîte d’os » est la fille d’un pasteur d’une communauté vivant sur les bords d’un lac nordique. Elle grandit dans les senteurs d’algues et d’herbe séchée, et devient une adolescente romantique aux côtés de son amie Blanche. Elle découvre l’amour avec le vieux Joseph, revenu au pays après le « Déluge », enveloppé d’une légende troublante qui le fait passer pour cannibale. Dans ce monde à la beauté trompeuse, se profile le spectre d’un passé enfui où vivaient des oiseaux, une espèce aujourd’hui disparue. Le lac, d’apparence si paisible, est le domaine où nagent les cochons fluorescents, et au fond duquel repose une forêt de cercueils, dernière demeure des habitants du village. Une histoire d’amour fou aussi poignante qu’envoûtante, un roman écrit comme un conte, terriblement actuel, qui voit la fin d’un monde, puisque l’eau monte inexorablement et que la mort rôde autour du lac…

Ce que j’ai aimé :

 

Karin Serres nous offre un court récit très étrange qui nous plonge dans un univers onirique inquiétant : non seulement les oiseaux ont disparu, mais des cochons fluorescents nagent dans le lac au fond duquel reposent les cercueils des habitants morts du village. Un récit à l’orée du fantastique qui met en scène la jeune « petite Boîte d’Os », enfant, puis adolescente et enfin adulte, portée par l’amour inconditionnel du vieux Joseph. Un monde dur, difficile, dans lequel les catastrophes sont monnaie courante, comme une allégorie de la vie faite de bonheurs et de vicissitudes.

Et ?

Ce que j’ai moins aimé :

 

Je n’ai pas bien saisi où voulait en venir l’auteure, je n’ai trouvé son récit ni poétique, ni philosophique, et je ne pense pas qu’il m’en restera grand-chose à part cet univers tellement étrange qu’ il en devient dérangeant. Un univers auquel je n’ai pas du tout été sensible.

Premières phrases :

 

« Il paraît qu’autrefois certains animaux traversaient le ciel grâce à leurs ailes, de fins bras couverts de plumes qui battaient comme des éventails. Ils glissaient dans l’air, à plat ventre, sans tomber, et leurs cris étaient très variés. »

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : http://karinserres.blogspot.fr/

D'autres avis :

Jérôme ; Marilyne

Monde sans oiseaux, Karin Serres, Stock, août 2013, 112 p., 12.50 euros

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