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Critique: au bout du conte

Par Cinedingue @cinedingue

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Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

Quatre ans après le très moyen Parlez-moi de la Pluie, Agnès Jaoui réalise son quatrième film dont elle partage l’écriture avec son partenaire de toujours Jean-Pierre Bacri. Pour la première fois, le duo laisse tomber le cynisme et la causticité qui caractérisaient leurs précédentes collaborations pour adopter un ton mélancolique sous une forme un peu fantaisiste qui n’est pas sans rappeler le cinéma de Woody Allen.

Malheureusement, le scénario semble ici un peu fourre-tout multipliant les thèmes comme l’amour, l’amitié, la filiation, la voyance, etc… tout ça avec une multitude de personnages. Bonne idée du film: les multiples références aux contes avec ces histoires de princesses et de princes charmants, de marâtre rajeunissant à coup de botox, de grand méchant loup incarné par Biolay dont le personnage s’appelle Wolf, de chaussure perdue ou encore de princesse endormie réveillée à coup de baffe dans la tronche!

C’est donc un nouvel opus des Jabac assez plaisant certes mais qui manque sérieusement de mordant et de liant. Grosse consolation: un Bacri dont le traditionnel personnage de bougon égoïste parvient à nous émouvoir dans l’une des dernières scènes.

Note: 6/10

 



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