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Chok-Dee

Publié le 04 mars 2013 par Olivier Walmacq

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genre: action, arts martiaux
année: 2004
durée: 1H45

L'histoire:De combines en petits braquages, Ryan finit par se retrouver en prison, où il fait la rencontre de Jean, un ancien champion de boxe. À son contact, il découvre un des sports les plus violents qui soit, le Muay Thaï, et toutes les valeurs morales qui s'y rattachent. À sa sortie de prison, il part en Thaïlande. Il découvre là-bas que le camp d'entraînement dont lui a parlé Jean est inaccessible aux étrangers. Son premier combat sera d'abord de se faire accepter dans ce camp, au prix de toutes les humiliations

La critique d'Alice In Oliver:

A la base, Chok-Dee, réalisé par Xavier Durringer en 2004, est l'adaptation d'un livre écrit par Dida Diafat. Chok-Dee marque aussi la dernière apparition du regretté Bernard Giraudeau au cinéma. Difficile de se démarquer dans le genre "film de combat".
Il faut bien reconnaître que le genre est tout de même très limité. Même remarque pour les scénarios, souvent très simplistes. Toutefois, avec Chok-Dee, Xavier Durringer marque sa différence en s'intéressant au parcours de Ryan.
Aussi, est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes de l'histoire. Attention, SPOILERS ! Ryan est un petit voyou et finit par se retrouver en prison. Une fois derrière les barreaux, ce dernier fait la connaissance de Jean (Bernard Giraudeau), un ancien champion de boxe.
Ryan est alors sur la voie de rédemption et commence à s'entraîner durement. A sa sortie de prison, il décide de s'aguerrir à l'art du muay thaï, un sport ultra violent et populaire en Thaïlande.

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Ryan décide de se rendre sur place. Etranger de son état, il doit faire face à l'hostilité locale. Clairement, le petit français devra faire ses preuves, nettoyer les chiottes et affronter des adversaires redoutables. En vérité, Chok-Dee est un film ambitieux puisque ce long-métrage suit le parcours initiatique d'un jeune homme issu de la banlieue.
A partir de là, Chok-Dee aborde plusieurs thèmes intéressants, entre autres la rédemption (je sais, je l'ai déjà dit) mais aussi la rencontre avec une nouvelle culture.

Au contact des thaïlandais et en donnant sans cesse le meilleur de lui-même, Ryan n'est plus le même homme. Ryan se rachète une conduite et fait preuve de sagesse. La boxe n'est pas seulement synonyme de combats violents. En Thaïlande, elle est aussi synonyme de culture, de codes et de valeurs. C'est donc une véritable transformation qui s'opère pour Ryan, prêt à tout pour réussir et s'imposer sur le ring.

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Certes, les bonnes intentions sont présentes. Ensuite, Chok-Dee peut s'appuyer sur plusieurs séquences de combat réussies. Néanmoins, dans l'ensemble, les scènes de baston sont rarissimes, le film se concentrant davantage sur l'initiation de Ryan.
Pour les amateurs du genre, il faudra donc oublier les films de Jean-Claude Van Damme. Chok-Dee ne cède jamais à la tentation de verser dans le sensationnel. Au moins, le film est fidèle à sa ligne de conduite, finalement à l'image de son personnage principal.

Toutefois, Chok-Dee n'est pas sans défaut. Après une première partie d'excellente facture, le film baisse singulièrement de rythme dans sa deuxième section. Par exemple, on se fout royalement de l'idylle amoureuse de Ryan.
Même chose pour le retour de Jean en Thaïlande, ce dernier cherchant à tout prix à retrouver l'amour de sa fille. Bref, vous l'avez compris, la seconde partie est franchement pénible et ennuyeuse. Dommage car sans cela, Chok-Dee aurait pu s'inscrire parmi les meilleurs films de genre haut la main. En l'état, et à cause (encore une fois) d'une seconde partie laborieuse, Choke-Dee reste tout simplement un film moyen, au potentiel énorme, mais qui devrait néanmoins séduire les amateurs du genre.

Note: 10.5/20


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