Un vaisseau Soyouz avec à son bord un cosmonaute russe, un astronaute américain et un autre canadien, a été lancé dans l'espace mercredi à la mi-journée. Un départ sans encombre depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan.
ALMATY, par Dmitri Solovyov (Reuters)
Le "Soyouz TMA-07M" a par la suite été mis avec succès sur orbite, a annoncé la chaîne de télévision de la Nasa qui retransmettait le lancement.
L'équipage se dirige désormais vers la Station spatiale internationale (ISS) qu'il devrait atteindre au terme de deux jours de voyage et où il restera pour une période de six mois.
Le Canadien Chris Hadfield, l'Américain Tom Mashburn et le Russe Roman Ronamenko rejoindront l'équipage actuel de l'ISS, composé de l'Américain Kevin Ford et des Russes Oleg Novitsky et Evgueni Tarelkine, qui tournent autour de la Terre depuis octobre.
Depuis la mise à la retraite, l'an dernier, de la dernière navette spatiale américaine, les Etats-Unis dépendent des "Soyouz" russes pour ravitailler l'ISS, un projet auquel ont souscrit 15 pays pour un montant de 100 milliards de dollars.
L'arrimage du "Soyouz" à l'ISS est programmé pour vendredi 21 décembre, qui coïncide avec la fin du monde annoncée par le calendrier maya.
Ce qui fait dire, non sans humour, à l'agence spatiale russe Roscosmos dans un communiqué: "Si, malgré tous les arguments avancés par les scientifiques, cette 'apocalypse' survenait tout de même, les membres d'équipage de l'ISS seraient les seuls survivants de l'espèce humaine. Fort heureusement, ceci n'est que pure imagination".
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