Ces dernières années, de nombreux services de covoiturage fonctionnant en peer-to-peer fleurissent en Asie et ce avec beaucoup de succès. Les entrepreneurs sont très optimistes quant à l’avenir de ces initiatives.
A Singapour, il existe déjà depuis longtemps des sites internets participatifs, proposant des services de covoiturage, tels que TompangBuddy et CarpoolKing. Mais aujourd’hui, ce phénomène est en train de prendre un tournant inédit. Un deuxième concept de covoiturage vient de naître tout récemment et celui-ci bénéficie déjà d’une couverture médiatique importante. Désormais, des start-up, comme Dot-Com, offrent aux utilisateurs la possibilité d’accéder plus rapidement et plus facilement aux services de covoiturage via leur smart-phone, grâce à une application simple et très rapide. Cette nouvelle pratique semble s’adapter parfaitement aux sensibilités modernes.
Ces start-up s’inscrivent dans la lignée des concepts d’autopartage et de taxi partagé, certaines proposent même les deux. Voici quelques exemples inspirants de ces entreprises qui sont en train de prendre toute leur place dans les pratiques des asiatiques.
IcarClub est un site internet innovant qui sera lancé en novembre prochain. Les entrepreneurs sont actuellement en train de mettre en place un réseau de propriétaires de voitures. Celles-ci pourront être mises à la disposition des autopartageurs grâce à internet. Par ailleurs, ils tentent de mettre au point un système d’accès aux véhicules sécurisé, sans clef, ainsi qu’un logiciel permettant une bonne gestion du carburant. Un important système d’anti-vol sera installé sur chacun des véhicules. La start-up gagnera alors 15 % du montant de chaque location et se chargera de l’assurance des voitures mises en circulation.
Dans le domaine du taxi partagé, on peut faire honneur aux bonnes idées de la start-up GoMyWay, qui vient de démarrer ses activités en août dernier. Elle proposera à des usagers allant dans les mêmes directions, de partager un taxi. L’application qu’ils ont créée est particulièrement bien sécurisée et permet en effet une protection efficace des données personnelles des utilisateurs.
Certaines entreprises choisissent de mener ces deux combats simultanément, en proposant à la fois des services de covoiturage et de taxi partagé, aussi bien via un site web que grâce à une application. Ainsi, MyRideBuddy et Share Transport.sg semblent pour l’instant mener leurs entrepreneurs vers la prospérité. ShareTransport.sg affirme ainsi sur son site internet ((http://www.sharetransport.sg) avoir réuni plus de 8800 membres depuis mars dernier. Il offre même un service de partage de bus.
A Singapour, ces sites et applications s’adaptent donc particulièrement aux attentes des habitants. En effet, le coût élevé d’une voiture, non seulement à l’achat mais à l’entretien, est souvent un facteur de dissuasion pour en posséder une. Les services de taxi sont également très coûteux. Dans le reste de l’Asie où la situation est souvent similaire, le covoiturage commence également à connaître de beaux jours, malgré les réticences formulées par les chauffeurs de taxis et les responsables des transports publics.
Selon Forbes, il y a177 millions de voitures en Asie. Les routes de nombreuses villes sont alors souvent victimes d’embouteillages importants, et les paysages urbains sont souvent noircis par la pollution. Les services de covoiturage apparaissent donc comme des solutions efficaces pour pallier à ces problèmes, en permettant non seulement de diminuer le nombre de véhicules en circulation mais également de mieux rentabiliser l’achat d’une voiture pour son propriétaire.
http://e27.sg/2012/10/02/icarsclub-introduces-peer-to-peer-car-rentals-in-singapore/
http://sgentrepreneurs.com/2012/10/03/trend-alert-explosion-of-peer-to-peer-rideshare-services-in-singapore-parts-of-asia/#more-44257