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L'Ombre Du Mal

Publié le 01 octobre 2012 par Olivier Walmacq

L'Ombre Du Mal

Réalisation : James McTeigue

Année : 2010

Genre : Thriller

L'HISTOIRE : L'écrivain Edgar Allan Poe se retrouve embarqué dans une histoire étrange quand un mysterieux assassin se met en tète de recréer des crimes provenant de ses romans. L'auteur doit au plus vite retrouver ce double demoniaque au risque de sombrer lui-mème dans la folie.

La critique de Titi70 :

Troisième film en tant que réalisateur de James Mc Teague après V Pour Vendetta et Ninja Assassin, L'ombre Du Mal (retitré Le Corbeau au Quebec) nous plonge au 19 ème siècle. C'est à cette époque que le romancier Edgar Allan Poe à vécu ses cinq derniers jours avant de disparaître mysterieusement. Le film nous raconte les évènements s'étant produit au cours de cette période.

Interprété notamment par John Cusack, Alice Eve, Brendan Gleeson, Luke Evans et M. Emmet Walsh, l'oeuvre commence donc à Londres ou un meurtre vient de se produire. Sur place, les policiers, sous les ordres de l'inspecteur Emmett Fields, découvrent plusieurs indices qui s'inspirerait d'un roman d'Edgar Allan Poe.

L'Ombre Du Mal

Pendant ce temps, l'écrivain, revenu au pays après de longs mois d'absence, écume les bars pour étancher son alcoolisme. Il faut dire que, si dans certains endroits, ses écrits sont reconnu, ce n'est pas vraiment le cas à Londres ou la majorité des gens considèrent les histoires d'Edgar Allan Poe comme stupides et contraires à la bonne morale.

Pour ne rien arranger, l'auteur est à cours d'inspiration et d'argent et souffre de ce manque de reconnaissance. Quand à sa romance avec une jeune fille de bonne famille, elle est mise à mal par le père de la demoiselle qui considère le romancier comme un raté et lui voue une haine sans limite.

Ce qui n'empèche pas les tourtereaux de se fréquenter en cachette, ils prévoient même de se marier. Pourtant, lorsque les policiers viennent trouver Edgar Allan Poe pour demander son aide , celui ci bascule dans une traque qui va l'impliquer personnellement quand sa fiancée est kidnappée. Désormais, l'auteur doit à tout prix retrouver le criminelle qui semble prendre un malin plaisir à jouer avec les policiers tout en essayant de pousser Edgar Allan Poe vers la folie.

Incarnant le romancier (qui est également le personnage centrale, comme vous l'aurez sans doute comprit), John Cusack livre une excellente prestation. Tour à tour cynique (il faut l'entendre dire au père de sa fiancée : "J'aurais su que mes écrits fantastique seraient aussi mal vu, je me serais lancé dans l'erotisme"), euphorique, excessif et tourmenté, l'acteur semble prendre énormément de plaisir à jouer ce personnage loin d'ètre lisse. J'irais même plus loin en disant que la prestation de l'acteur est la principale raison de voir le film, mème si les comédiens à ses cotés ne déméritent pas, notamment Brendan Glesson en riche notable borné et raleur.

L'Ombre Du Mal

Quand à Alice Eve, il faut bien admettre que son personnage ne sort pas vraiment du cliché de la pauvre victime apeuré (elle passe quand même les trois quart du film enfermé dans une boite sous la terre).

Si le tout se suit, avant tout parce que l'on a envie de connaitre l'identité du fameux meurtrier et que l'ambiance un peu étrange fonctionne, il faut reconnaître que tout cela n'a rien d'original et qu'on est finalement face à un thriller un peu mou qui perdrait grandement de son charme si il se déroulait de nos jours. Le scénario dégage donc une grosse impression de déjà vu, de même que la plupart des situations (le père de famille qui, finalement, devient ami avec Edgar Allan Poe). Quand aux scènes de meurtres, certaines donnent vraiment l'impression d'ètre face à du torture porn (le type attaché subissant le châtiment de la hache qui se balance de gauche à droite et qui finira éventré par cette mème hache).

Enfin, je ne résiste pas à vous parler du final du film qui, sans entrer dans les détails, demeure absolument grotesque puisque notre tueur arrive à Paris et envisage de s'en prendre à Jules Verne.

C'est donc un véritable navet parfois chiant et uniquement sauvé par son ambiance ainsi que par la prestation parfaite de John Cusack, qui demeure, encore une fois, la meilleur raison  de voir ce film et son principal atout. C'est dire le niveau de la chose. 

Note : 08/20

Note naveteuse : 14/20

L'Ombre Du Mal
Ah ? tant pis, je vais le tenter quand même, parce que j'en ai envie depuis un moment.


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