D’où vient Angela Küber ? Mais surtout où est-elle passée, disparue sans laisser de traces au bout de six mois d’un amour fou entre elle et Vladimir ?
Depuis, Vlad tient tristement son magasin de musique dans le Vieux-Lille. Il a peu de clients, mais s’en fiche un peu, et en attendant de fermer boutique joue du piano pour les habitués. Il ne peut s’empêcher de penser encore et toujours à l’amour de sa vie, la belle Angela qui a disparu depuis des années et ne comprend pas pourquoi tout ce qu’il semble savoir sur elle s’avère faux. Lui aurait-elle menti, donné une fausse identité ?
Quand le détective qu’il avait engagé des années auparavant le recontacte (après avoir fait chou blanc à l’époque) pour lui annoncer qu’il a retrouvé la trace d’Angela, Vladimir ne sait plus très bien s’il a vraiment envie de découvrir ses secrets et la vérité… Une Angela Küber a écrit un livre dans les années 1930. Or ce livre, L’envers des jours, raconte précisément l’histoire d’amour que Vladimir et la jeune femme ont vécue en 1987. Et à l’époque de la parution du livre, l’Angela de Vlad n’était pas née… Par quel tour de passe-passe cela est-il possible ? Vladimir est perdu, égaré dans ses souvenirs des jours anciens et heureux réveillés par ce mystère étrange et va finalement se décider à partir sur les pas de son ancienne amante et enquêter.
Ce roman n’est pas vraiment un polar, mais pas non plus un récit fantastique. C’est juste une très belle histoire d’amour, où le temps vient interférer et mélanger les cartes. C’est un très beau récit émouvant et poétique d’une quête du passé, où l’émotion affleure à chaque page, tout autant que le mystère, c’est l’histoire d’un amour sans fin qui touche au cœur, servie par une écriture très belle et sobre.
Un premier roman très réussi et un bon moment de lecture.
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