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Past'oral, un livre sur le pastoralisme d'Olivier Cazes

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

Past’oral est un livre sur le pastoralisme et la tradition orale pyrénéenne perpétuée lors de veillées dans la cabane du berger.

Francis Chevillon Francis Chevillon, berger à Esbints (Ariège) Si ses pages naviguent entre imagerie populaire et réalité actuelle, c’est un livre de mémoire et d’hommages à des hommes et femmes qui occupent, préservent et gèrent avec passion un territoire souvent difficile.

Au format 17×24, “Past’oral” regroupe environ trente cinq photographies noir et blanc, des illustrations couleurs et une douzaine de textes. Ces derniers sont le fruit de mon imagination, de collectes d’anecdotes auprès des acteurs pastoraux, de contes et légendes pyrénéens revisités. Les images ont été faites sur une période de dix ans, auprès de bergers et éleveurs ovins. (Olivier Cazes)

Pour en voir et savoir plus. Prévu pour sortir à l’automne 2012, Past’oral sera auto-édité et proposé essentiellement par souscription.

Livre en auto édition - Format 24 cm x 17,3 cm - 96 pages - Couverture cartonnée pelliculage mat - Reliure cousue - Papier 150g/m2, recto/verso en quadrichromie - Poids 293g - Prix de vente public 23.00 € - Imprimeur certifié PEFC, FSC, IMPRIM'VERT.

Past_oral
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Extrait de cette note

« Fondamentalement, profondément, en tant qu'être humain et pyrénéen je crois que nos montagnes ne seront plus les mêmes; qu'elles perdent un peu de leur magnificence à chaque fois qu'un ours meurt. Il est mythe et symbole de notre pays, il en est partie intégrante depuis toujours. Plus concrètement, il est aussi la preuve que nos paysages restent naturels où une biodiversité est encore possible et pas simplement un semblant de nature fait pour et par l'homme.

De façon plus pragmatique: Il y est. Des personnes sur lesquelles moi, berger, n'ai aucun pouvoir ont décidé  de réintroduire des animaux de Slovénie. Que faire sinon composer, tente de s'adapter?

Il est vrai que "Monseigneur Martin", bien que n'étant pas carnivore se permet à l'occasion de croquer quelques brebis (une quarantaine/ours/an) et j'aime trop mes animaux pour les perdre de cette façon, alors?

La vraie question qui reste posée est: "A-t-on les moyens d'éviter ces attaques? De tendre vers une prédation minimum acceptable? Maintenant, après cinq ans d'expérience et plusieurs visites de "Moussu", je crois que oui. Si l'on accepte de voir les choses en toute objectivité, au dessus de toutes passions et si tous les interlocuteurs acceptent - eux aussi - que le pastoralisme est un maillon essentiel de l'activité pyrénéenne et ne prônent pas le tout-nature-sauvage au détriment de nos activités quotidiennes d'éleveurs, de berger, de vacher.


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