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Les 20 livres dont vous entendrez parler

Publié le 08 septembre 2012 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE

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Voici les principales têtes d'affiche parmi les 646 romans

à paraître dans les prochains jours. 

Le phénomène est bien connu: sur les centaines de livres qui sont mis en vente à la fin du mois d'août, seuls quelques-uns parviennent à trouver des lecteurs. Des livres bruissent déjà de rumeurs parce qu'ils traitent de sujets d'actualité ou ont un parfum de scandale. Avant même sa mise en vente prévue le 22 août, le récit de Laurent Binet, Rien ne se passe comme prévu(Grasset), a fait les gros titres de certains journaux. Ce jeune écrivain a pu suivre au jour le jour François Hollande dans sa campagne électorale, de juin 2011 à son élection le 6 mai 2012. Chaos brûlant (Seuil), de Stéphane Zagdanski, fait lui aussi partie de ces livres qui suscitent la curiosité. C'est un ­roman dont les héros sont les pensionnaires d'un centre psychia­trique de Manhattan qui commentent entre eux l'affaire DSK…

Sans doute d'autres polémiques naîtront-elles de ces quelque six cents romans publiés en deux mois, et on ne manquera pas, comme chaque année, de pronostiquer les chances des uns et des autres pour les fameux prix littéraires. Mais avant cela, l'espace médiatique sera occupé par les vedettes, qui sont pour les éditeurs les valeurs les plus sûres en tout début de saison. On pense en premier lieu à celle qui n'a pas raté une rentrée littéraire depuis vingt ans. Notre Amélie Nothomb nationale publie son 21e roman, Barbe bleue  (Albin Michel), où elle revisite, avec sa touche singulière, le célèbre conte de Perrault.

Quatre anciens Goncourt sont présents en cette rentrée: Pascal Quignard, dans Les Désarçonnés  (Grasset), évoque ceux qui tombent, atteints de dépression nerveuse. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf, lui, effectue un retour dans son pays natal après la mort de son ami d'enfance avec lequel il était fâché depuis des années. Tahar Ben Jelloun raconte l'histoire d'un long divorce dans un titre teinté d'ironie, Le Bonheur conjugal (Gallimard). Laurent Gaudé, enfin, se penche sur le destin d'Alexandre le Grand dans Pour seul cortège (Actes Sud).

Le sexe fait toujours recette. Mais quand il est le seul ingrédient utilisé par un auteur, le lecteur reste sur sa faim. C'est le risque que prend Christine Angot dans Une semaine de vacances (Flammarion), ce court roman où l'on ne pense qu'à ça… Philippe Djian, lui, propose un cocktail composé d'alcool, de sang, de larmes et de cris dans «Oh…» (Gallimard).

L'amour fait encore, et c'est heureux, couler beaucoup d'encre. Dans L'Homme qui aimait ma femme (Stock), Simonetta Greggio parle de deux frères épris de la même femme. Florian Zeller se penche sur les affres de la paternité dans La Jouissance. Un roman générationnel, où les trentenaires se retrouveront. Olivier Adam offre dans Les Lisières (Flammarion) le portrait d'un homme cabossé qui va tenter de se reconstruire en retournant dans la banlieue où il a grandi. La vie et la mort d'un petit bar corse, comme métaphore de la fugacité des civilisations, c'est le sujet choisi par Jérôme Ferrari dans Le Sermon sur la chute de Rome (Actes Sud).

Lu dans LE FIGARO LIVRES


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