Magazine Culture

Two door cinema club – beacon : sage et sans accroc

Publié le 31 juillet 2012 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Sortis de nulle part en 2010 grâce à leur premier album Tourist History (vendu à 1 million d’exemplaires dans le monde), les Two Door Cinema Club reviennent aujourd’hui avec le très (très très) attendu Beacon. Histoire de vous faire saliver jusqu’au 3 septembre, date de sa sortie, on vous raconte tout. On préfère prévenir les fans de la première heure qui ne jurent que par les mélodies ravageuses et frénétiques du premier opus : vous risquez d’être déçus à l’écoute de Beacon. On vous rassure, il n’est pas mauvais pour autant. On oublie donc tout ce que l’on a entendu d’eux jusqu’ici, et on se lance dans une redécouverte musicale.

Dès les premières notes de « Next Year », on sait qu’Alex Trimble et ses compatriotes ont évolué. Les sonorités ne sont plus les mêmes : les claviers sont plus électroniques, la basse (toujours aussi dansante)  est tantôt lourde, tantôt un poil saturée et les guitares sont criardes. Les mélodies, toujours justes, peuvent aller chercher leurs origines dans les 70′s et les 80′s tout comme dans des groupes modernes (Foals, pour ne pas les citer). Le tout est parfaitement mixé et carré et le fait que Jacknife Lee (Bloc Party, REM) soit aux commandes n’est pas étranger à ce nouveau son.

Même si le tempo moyen des titres a ralenti, on peut néanmoins remuer la tête (voire les jambes) sur « Settle », « Sleep Alone » (premier single) ou « Handshake ». Les titres hétérogènes s’enchaînent sans accroc et forment un tout assez plaisant. Lorsque des cuivres font leur apparition sur « Sun », nos tympans pleurent de joie.« The World Is Watching », mon coup de coeur de l’album, sonne comme de la surf music à la basse groovy sur laquelle on aurait collé des choeurs féminins et de délicieux violons. Sur ¨Pyramid », le trio expérimente avec brio un aspect plus sombre durant les couplets. Il est a noter que les prises de risques en matière de composition se retrouvent, hormis « Sun », dans la seconde moitié du CD. Un manque de confiance plutôt touchant.

On ne vous en dit pas plus. Il vous reste à patienter encore un long mois avant de découvrir par vous même ce bel album. On vous laisse avec « Sleep Alone ». Nous on l’a déjà trop écouté.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Acrossthedays 8489 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines