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Critiques Séries : Blackout. Mini-series. Part 1 (UK).

Publié le 03 juillet 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Blackout // Mini-series. Part 1.


BBC One adore les thrillers et les dramas un peu verreux. Elle lançait par conséquence Blackout, une nouvelle mini série en trois petites parties d'une heure racontant les aventures de Daniel Demoys, en pleine tourmente. L'idée de base de Blackout me plaisait bien, notamment parce que l'on parlait de politique et qu'il y a pas mal de choses à dire dessus. Cependant, ce n'est pas encore le cas. Ce premier épisode fait réellement office de mise en bouche dans sa seconde partie, et dans sa première de mise en place du petit secret de notre personnage principal. Sauf que voilà, la pertinence est assez moyenne. Si le premier quart d'heure a réussi à me convaincre, le creux de l'épisode manque de rythme et d'intérêt. Tout de suite on plonge dans les démons du personnage et ce n'est pas spécialement ce que j'avais envie de découvrir. Du coup, cela reste assez correct mais pas pertinent. Notamment tout ce qui est drama familial et qui manque clairement de consistance. La série veut jouer sur plusieurs tableaux en même temps sans y parvenir totalement. Heureusement que Christopher Eccleston est là. Son regard vide, et son jeu, relève plutôt bien le niveau de cette fiction qui démarre… ma foi… en demi teinte.
Nous suivons l'histoire de Daniel Demoys, un politicien corrompu et alcoolique qui est convaincu d'avoir tué quelqu'un alors qu'il était sous les effets de l'alcool. Du jour au lendemain, il se retrouve propulsé en héros de la ville (et de la nation) et alors candidat au poste de Maire. Il va tenter de se remettre en état mais craint toujours que son terrible secret soit découvert.

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Une fiction avec Christopher Eccleston, c'est un peu Noël avant l'heure. Cet acteur est adulé de l'autre côté de la Manche, et puis il a incarné le Docteur durant une petite saison (la première de la version 2005). Récemment, on avait pu le voir dans l'excellente mini série The Shadow Line, autant dire que Blackout était très attendue (au tournant). La prestation d'Eccleston est sans faille et donne beaucoup de cachet à la mini série et à son personnage. C'est d'ailleurs, une des rares choses qui est vraiment parfait dans ce premier épisode. Tout débute assez bien, et de façon énergique. On ne sait pas encore où l'on s'est engagé mais c'est assez intéressant. Le côté troublant de Daniel Demoys ressort dès les premières minutes de cet épisode. Le parallèle fait rapidement par la suite avec sa famille qu'il délaisse pour son travail (il ne va même pas regarder le récital de danse de sa fille, ni même faire attention à la compétition de natation de son fils jusqu'à l'abandonné ici dans la piscine). Blackout aurait pu raté tout, mais c'est plutôt que je reste sur ma fin.
J'ai l'impression que ce premier épisode se contente (dans tout ce qui entoure Daniel) de rester en surface et de ne pas aller suffisamment en profondeur. Il fallait chercher quelque chose chez ces personnages mais non. Ensuite la seconde partie débute avec Daniel sauvant une vie. C'est un héros de la nation. Il a pris une balle pour quelqu'un, et tout de suite les médias commencent à penser que c'est celui que la nation veut comme prochain Maire (de Manchester apparemment d'après ce que j'ai compris, même si cette dernière n'est jamais citée, en tout cas elle y ressemble beaucoup). J'ai beaucoup aimé son discours de la fin où il avoue qu'il est alcoolique mais qu'il est prêt à changer parce qu'il ne veut pas que l'on mente au peuple de sa ville, il veut que la vérité éclate au grand jour (assez marrant pour quelqu'un qui cache tout de même un lourd secret). Mais je suis certain qu'il n'a tué personne, il a simplement dû se bagarrer un petit peu et va rapidement découvrir que quelqu'un d'autre est derrière cette affaire.
Note : 5.5/10. En bref, sans être déplaisant ce premier épisode n'évite pas le creux qui se fait ressentir au  beau milieu de l'épisode, malheureusement.


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